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Les 8ème Rencontres nationales "Énergie et territoires ruraux, vers des territoires à énergie positive" ont été accueillies en 2018 par la Communauté de communes de Coeur de Savoie les 26, 27 et 28 septembre 2018. Ces rencontres ont été organisées en partenariat avec l'ADEME, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Caisse des Dépôts, en coopération avec le CLER - Réseau pour la transition énergétique.
Ci-dessous sont rassemblés les compte-rendus et contenus des plénières et ateliers des Rencontres 2018, que vous pouvez consulter librement.
Fausto ARAQUE, vice-président de la Communauté de communes du Grand Figeac, a d’abord passé le témoin à Béatrice SANTAIS, présidente de Coeur de Savoie et maire de Montmélian. Cette dernière en a profité pour rappeler la qualité de l'accueil qui lui avait été réservé l'année dernière par la collectivité hôte des rencontres 2017, alors que l'événement battait son plein. Elle s’engage à tout faire pour être à la hauteur et a posteriori, on peut clairement dire : pari tenu !
Pour la première fois, le témoignage étranger est venu hors d'Europe avec Nabil CHLIYAH, 1er vice-président du conseil communal de Chefchaouen (Maroc) : petite ville de montagne pittoresque au coeur d’un environnement exceptionnel, la "ville bleue" est aussi une des villes les plus vertes de son pays. Elle a mis en place un ensemble de solutions opérationnelles, en lien avec les citoyens et les entreprises (la plupart des élus sont issus de la société civile), qui en font un modèle aussi pour les collectivités françaises.
Efficacité : voilà un mot qui qualifie tout autant la démarche de la commune que le témoignage apporté par son édile !
Poursuivant dans l’idée d’ouverture, Odile MARCEL, philosophe, écrivaine et présidente du collectif Paysage de l’après-pétrole (PAP), rappelle la volonté, au moment de la renaissance, de faire de la terre un “jardin des délices”. En contrepoint, elle témoigne de son inquiétude et son incertitude sur le fait que la société s’y soit mise depuis... “Vous êtes les premiers de la classe”, lance-t-elle à la salle. “Mais quand j’étais enseignante, on me disait toujours que ce qui est important, c’est la classe !”
Ainsi, avec le collectif PAP, elle ambitionne d’utiliser l’entrée des paysages pour gagner des positions dans le débat local et national, et faire avancer globalement les transitions.
Dans la foulée (y compris dans la vidéo) de cette "prise de hauteur", retour en France pour un échange en table ronde avec trois élus engagés pour l’autonomie énergétique :
Animés par Yannick Régnier, les échanges ont permis de mettre en valeur les démarches des trois territoires : ce qui motive leur engagement, la structuration de leur capacité d’action, la façon dont ils suscitent des effets d'entraînement… Et pour cela, un point commun entre les trois territoires : l’intelligence territoriale, autrement dit des ressources humaines internes qui concourent à “donner vie” au quotidien à ces politiques locales.
La conclusion de la plénière est revenue aux membres du conseil TEPOS. Ceux-ci ont rappelé qu’ils promeuvent l’intérêt d’une approche territoriale de l’énergie comme levier de développement. C’est pourquoi ils ont souhaité échanger depuis 2011 au sein du réseau national des territoires à énergie positive, animé par le CLER, pour avancer plus vite et plus loin ensemble.
Le deuxième jour a été consacré intégralement à des ateliers participatifs de 3 heures. Les présentations vidéo de la plupart des ateliers sont disponibles en ligne, et les diaporamas téléchargeables :
En outre avaient lieu quatre formations participatives pour explorer un sujet dans le détail :
Le dernier jour des rencontres a vu se dérouler trois tables rondes, et en parallèle, une foire aux solutions pour échanger librement avec un ensemble de porteurs d’initiatives.
La première séquence de la plénière de clôture, intitulée « Solidarités : faire converger les solutions », a croisé différents regards pour identifier comme agir avec équité et solidarité face aux changements climatiques, à l’augmentation du coût des énergies et aux mutations économiques à venir.
Sont intervenus :
La transition énergétique conduit à une territorialisation des enjeux énergétiques, les gisements et leviers d’action étant locaux. Pour autant, va-t-on vers une décentralisation et une libération de l’initiative locale? Il s’agirait alors de transformer la gouvernance du système énergétique et de doter les territoires des moyens d’agir pour remplir leurs responsabilités et activer leurs écosystèmes d’acteurs locaux.
Ont débattu :
Enfin, la troisième séquence interrogeait l’alimentation comme potentiel moteur des transitions. Vers quelles évolutions en matière de production nous conduit le contenu d’une assiette compatible avec les enjeux énergétiques et climatiques en 2050 ? Quelles initiatives concrètes sur la chaîne alimentaire nous mettent d’ores et déjà sur la bonne voie ?
Les intervenants ont pu débattre en particulier de la manière d’accompagner les changements de comportement aux échelles individuelle et collective :
Les Rencontres 2018 se sont closes avec le passage de témoin à la Communauté de communes Haut Nivernais Val d’Yonne, où se sont tenues les 9è rencontres les 25-26-27 septembre 2019, plus précisément à Clamecy.