EN LIGNE
Une enquête inédite fait le point sur ce que le phénomène de fatigue informationnelle induit précisément sur les individus.
Les notions de surcharge informationnelle1, d'infobésité2, le syndrome de saturation cognitive sont cependant des éléments cruciaux à prendre en compte. L'information, bien commun, permet de comprendre notre environnement, de se situer dans celui-ci, de prendre des décisions… Mieux, elle est « un réducteur d'incertitude », comme l'écrit Caroline Sauvajol-Rialland3. Qu'en est-il quand sa profusion et la fatigue qu'elle est susceptible d'engendrer empêchent sa métabolisation ?
Que l'on y songe : en 2005, un Français sur deux (52%) était connecté, ils sont désormais plus de neuf sur dix (92%). Il y a dix ans, 17% possédaient un smartphone, ils sont aujourd'hui 84% ; 4% une tablette, ils sont 56% aujourd'hui ; 23% étaient sur les réseaux sociaux, ils sont aujourd'hui plus des deux tiers (67%).
Ce faisant, c'est tout un écosystème qui s'est à la fois enrichi et fragmenté. Et le potentiel d'accès des Français à l'information – et au-delà leur rapport à celle-ci – qui s'en est trouvé fondamentalement transformé. Car le moins qu'on puisse dire est que les Français s'en sont saisis.
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Une enquête inédite fait le point sur ce que le phénomène de fatigue informationnelle induit précisément sur les individus.
Les notions de surcharge informationnelle1, d'infobésité2, le syndrome de saturation cognitive sont cependant des éléments cruciaux à prendre en compte. L'information, bien commun, permet de comprendre notre environnement, de se situer dans celui-ci, de prendre des décisions… Mieux, elle est « un réducteur ...
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