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EXPORTATION DE L'ELECTRICITE VERTE VERS LES MARCHES EUROPEENS

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Maroc - Exportation de l'électricité verte vers les marchés européens http://www.lematin.ma/Economic/Article.asp?id=11632 Les énergies renouvelables ont le vent en poupe, mais depuis quelques années seulement. Les énergies renouvelables sont également sujets de discussions lors de la troisième rencontre maroco-allemande en le domaine qui se tient du 6 au 8 juin à Casablanca. Cet événement, soutenu par le ministère fédéral allemand de l'Economie et du Travail auquel sont associés le ministère de l'Energie et des Mines du Royaume et les opérateurs publics marocains agissant dans le secteur, comme l'ONE, le CDER et l'AMISOLE, a pour objectif de promouvoir et de dynamiser la coopération entre les professionnels des deux pays. Une coopération qui est, en fait, déjà opérationnelle mais qui peut s'améliorer au vu des opportunités offertes de part et d'autre. En effet, le gouvernement fédéral allemand soutient de manière ciblée la promotion des énergies renouvelables au sein des pays partenaires dont fait partie le Maroc, souligne Hans Christian Winkler, conseiller économique auprès de l'ambassade d'Allemagne à Rabat, lors de son intervention à cette manifestation. Avec l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, que le Maroc et l'Allemagne ont ratifié, de nouvelles et intéressantes possibilités de promotion de l'énergie renouvelable émergent. D'autant plus que le mécanisme du développement propre offre pour le Maroc de bonnes opportunités pour attirer les investissements dans le domaine des énergies renouvelables. Ceci permettrait d'exporter également de l'énergie propre vers l'Europe, a-t-il indiqué. Les besoins en cette énergie augmentent et l'achèvement du câble électrique sous-marin entre l'Espagne et le Maroc rend ceci possible. «Nous voulons aider les entreprises allemandes à tirer profit de ce mécanisme», conclut le conseiller économique de l'ambassade d'Allemagne. Dans cette optique, l'aide sera précieuse même pour le Maroc surtout que l'Allemagne est le pays pionnier en le domaine. Le Royaume est demandeur de l'expérience allemande. L'Allemagne a même été le premier pays à introduire la loi sur les énergies renouvelables. Les autorités mènent d'ailleurs une réflexion sur le cadre organisationnel, institutionnel et législatif pour la promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique au Maroc. L'élaboration aussi d'un cadre réglementaire pour le développement à grande échelle de l'énergie éolienne connectée au réseau au Maroc n'est pas en reste. Plus précisément, une loi sur les énergies renouvelables obligerait les exploitants des réseaux les plus proches du lieu de production à accepter l'électricité issue des énergies renouvelables à un prix plancher. Ce prix d'achat, dont les exploitants devraient s'acquitter auprès du producteur alimentant le réseau, serait fonction de la source d'énergie renouvelable exploitée, de la taille des installations et, pour l'énergie éolienne, du lieu d'implantation. Ils se fonderaient sur les prix de revient effectifs de l'électricité et seront calculés suivant un système dégressif afin de promouvoir les développements techniques. Facturer l'électricité au moindre prix, un vœu réalisable à long terme. «Nous sommes à la recherche du kWh le moins cher et parallèlement nous cherchons à diversifier nos sources d'approvisionnement», a indiqué M. Maamar, directeur général de l'Office national de l'électricité. D'ailleurs, une semaine après le sommet de Johannesburg, l'ONE a bénéficié d'un prêt à faible taux d'intérêt de la coopération allemande pour lancer son projet de 60 MW à Essaouira. Cette formule fournira un kWh très compétitif. Il est donc admis que l'éolien présente une alternative. En effet, le gisement éolien marocain est excellent. L'AMISOLE (secteur privé national) estime que l'approche la plus séduisante aujourd'hui pour le Maroc est de faire appel à des financements réservés aux projets utilisant les énergies renouvelables. Et si la production de cette énergie est estimée actuellement à 4% dans le bilan énergétique, on envisage de l'augmenter à 10% en l'an 2007 au lieu de 2010. L'INDH a changé la donne et a accéléré le rythme des réalisations du PERG à travers le territoire. Le PERG prévoit d'asseoir les bases d'une approche novatrice d'électrification solaire qui permettra de drainer les investissements privés importants nécessaires à la réalisation du programme de l'Office. Lequel Office mène des réflexions depuis mars dernier quant à la promotion des énergies renouvelables. La mise en place d'un fonds pour ce type d'énergie sera une idée à explorer dans ce cadre. Et s'il existe une réelle volonté de développer les énergies non émettrices de gaz à effet de serre de par le monde, les pays du nord de la Méditerranée devraient autoriser les pays du Sud à vendre sur le marché «vert européen» leur électricité produite à partir des énergies renouvelables aux tarifs réservés à ce mode d'énergie. Ils devraient également couvrir le côté aléatoire de ce type d'énergie par une garantie de puissance. A titre de rappel, l'AMISOLE a suggéré, lors de la 7e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 7) que le Maroc, connecté à l'Europe, puisse exporter une électricité verte vers les marchés européens.

N° : 70606

Langue : Français

Niveau d'autorisation : 0

Sommaire : P. à P à P.

Centre 1 : CLER - Revue

Date modification : 9/06/06

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