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"LES PARIS DE LA PREMIERE ECOLE ""ZERO ENERGIE"" EN FRANCE"
JACQUES MAUDOUX [LETTRE D'INFORMATION DE]
19/04/06
B5
Architecture bioclimatique ; Bâtiment Basse Consommation - BBC ; Besoin énergétique ; Chauffage ; Chauffe eau solaire ; Éclairage naturel ; Établissement scolaire ; Vitrage ; Ile-de-France ; Pompe à chaleur ; Projet ; Ratio énergétique ; Solaire photovoltaïque
"http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-762802@51-628861,0.html LE MONDE | 18.04.06 | 15h06 • Mis à jour le 18.04.06 | 15h06 Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) va construire le premier groupe scolaire français ""zéro énergie"", dont le but est de produire autant - voire plus - d'énergie qu'il n'en consommera. ""C'est le projet le plus avancé en France"", selon Alain Bornarel, du bureau d'études techniques Tribu, spécialisé en haute qualité environnementale (HQE). ""Cette réalisation fera date. Ce sera une référence"", renchérit Hubert Pénicaud, architecte, ingénieur, spécialiste des problèmes d'énergie. Le futur groupe scolaire, conçu par les frères Serge et Lipa Goldstein, offrira, sur deux niveaux, 5 classes de maternelle et 7 classes de primaire. Pour arriver à l'objectif fixé, il lui faudra non seulement produire son énergie mais surtout réduire ses consommations de façon drastique. Le gros du gain passe donc par une très forte isolation et par une gestion optimale de l'énergie. VERRIÈRES ET CAPTEURS Les classes, largement vitrées, profiteront au maximum de l'ensoleillement. Les vitrages sont devenus si performants qu'ils laissent entrer davantage de calories qu'ils n'en laissent sortir. L'épaisseur d'isolant, habituellement de 8 à 10 cm, passera à 20 cm. Les ponts thermiques seront supprimés. Grâce à ces précautions, les besoins de chauffage oscilleront entre 10 et 13 kW/h par m? et par an, contre 50 pour des bâtiments normaux. Une pompe à chaleur puisant l'énergie dans le sol assurera la majeure partie du chauffage. L'eau chaude sanitaire sera fournie pour les trois quarts par 30 m? de capteurs en toiture, le reste étant électrique. Installés sur le toit, 650 m2 de panneaux photovoltaïques fourniront l'électricité, dont la consommation (éclairage, ventilation, ascenseurs, informatique, etc.) constitue le poste le plus difficilement compressible. L'éclairage naturel sera optimisé. Ainsi, les couloirs, situés l'un au-dessus de l'autre, seront transparents (verrière et dalles de verre), permettant à la lumière zénithale de traverser le bâtiment de haut en bas. Des cellules photoélectriques empêcheront d'allumer la lumière - ou l'éteindront automatiquement - si la luminosité est jugée suffisante. Mieux, des graduateurs adapteront l'éclairage à l'intensité lumineuse. Dans les espaces fréquentés selon des horaires variables, comme la bibliothèque, des capteurs de CO2 - que dégage notre corps - régleront l'aération en fonction du nombre de personnes présentes. Les locaux occupés à des heures fixes, comme les salles de classe, seront aérés par un système réglé sur une horloge. Selon les saisons et l'humeur de la météo, l'école vendra ou achètera de l'électricité à EDF. L'objectif, sur un an, étant qu'elle en produise autant qu'elle en consomme. Le maire de Limeil-Brévannes, Joseph Rossignol, espère même qu'elle en fabriquera davantage. Le simple équilibre rendra le groupe scolaire bénéficiaire. En effet, EDF sera tenue de lui racheter le kW/h à 15 euros alors qu'elle le lui vendra à 6 centimes. Le gain devrait atteindre 6 000 euros par an. Si la commune se met à l'abri des augmentations tarifaires, elle ne s'enrichira pas pour autant. En effet, les seules photopiles et leur installation coûteront 350 000 euros. Le coût des travaux tournera autour des 5 millions d'euros dont 1,6 million de surcoût par rapport à un bâtiment normal. Les premiers élèves devraient arriver en septembre 2007. Francis Gouge Article paru dans l'édition du 19.04.06 "
N° : 19040
Langue : Français
Niveau d'autorisation : 0
Sommaire : P. à P à P.
Centre 1 : CLER - Revue
Date modification : 7/06/06