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Face à la sécheresse, le Royaume-Uni appelle ses citoyens à supprimer vieux e-mails et vieilles images. L'occasion pour le média Next d'étudier l'utilité de la mesure et de rappeler quelques éléments sur la consommation en eau des infrastructures numériques. Car depuis bientôt trois ans, une nouvelle pratique vient bousculer et effectivement démultiplier les impacts de la filière technologique : l'intelligence artificielle générative. L'entraînement comme l'utilisation de ces outils démultiplie aussi bien la consommation en énergie que celle en eau des centres de données.[-]

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La consommation de ressources et d'énergie nécessaire au fonctionnement des systèmes d'intelligence artificielle (IA) est un sujet de plus en plus médiatisé. Cette problématique fait l'objet de controverses majeures, les données précises manquant pour l'appréhender correctement de manière prospective. Les opérateurs ne communiquent pas de façon transparente sur la consommation…

Extrait : "Concernant les besoins en eau de l'IA, une étude de référence coordonnée par Shaolei Ren (université de Californie) affirme qu'un échange-type d'une vingtaine à une cinquantaine de questions-réponses avec ChatGPT nécessiterait un demi-litre d'eau et estime qu'à l'horizon 2027, les usages divers de l'IA entraîneraient une consommation de 4 200 à 6 600 milliards de litres d'eau (en incluant ceux nécessaires au refroidissement des centrales électriques, qui représentent près de 90 % de ces volumes), équivalant à celle d'un pays développé d'une trentaine de millions d'habitants."[-]

FICHE DOCUMENTAIRE EN LIGNE
L'Agglomération de Lorient a lancé en juin 2023 son plan de résilience eau, avec pas moins de 48 actions qui ciblent l'ensemble des usagers à la fois sur les volets quantitatifs et qualitatifs de gestion de la ressource. Parmi ses cinq axes de travail, l'intercommunalité cible la sobriété des usages de l'eau, qui consiste à « prioriser les besoins en eau potable essentiels selon usages » pour réduire les prélèvements et s'atteler à la restauration des écosystèmes.

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REPLAY d'un webinaire du Réseau Sobriété

Réduire les consommations en eau est un des axes structurants des politiques d'adaptation au changement climatique. La sobriété hydrique nous invite à interroger nos usages de l'eau, à questionner l'accès à la ressource et à mettre en place de nouvelles formes de gouvernance. Ce webinaire a traité des grands enjeux liés à la préservation de la ressource en eau en s'appuyant notamment sur le retour d'expérience de la Métropole Européenne de Lille qui a inscrit la sobriété et la solidarité au cœur de sa politique de l'eau.

Intervenantes : Charlotte De Witte - Métropole Européenne de Lille
Emmanuel Picus - Métropole Européenne de Lille
Barbara Nicoloso - Virage Énergie

Animation : Julia Hidalgo – CLER[-]

EN LIGNE
Compte tenu de son impact environnemental, la technologie du dessalement de l'eau de mer ne doit plus être envisagée comme étant la solution idéale à la pénurie d'eau douce en Méditerranée. Les solutions doivent d'abord résider dans une meilleure gestion de la ressource (économies, réduction des pertes, stockage) ou dans l'utilisation de technologies moins impactantes comme la réutilisation d'eaux usées. Un effort de recherche pour développer des solutions technologiques de dessalement plus écologiques doit par ailleurs être encouragé.[-]