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En 2021, en France métropolitaine, 17,4 % des ménages sont en situation de vulnérabilité énergétique liée au logement. Ces presque 5 millions de ménages doivent consacrer une part particulièrement élevée de leurs revenus aux dépenses énergétiques, par rapport aux autres ménages, s'ils veulent maintenir un confort thermique standard dans leur logement. Ces résultats sont issus d'un rapprochement original mené par l'Insee entre données fiscales et données issues des diagnostics de performance énergétique. Ils permettent de constater que les ménages aux revenus modestes, mais aussi ceux résidant dans des logements mal isolés, avec des modes de chauffage peu efficaces, sont particulièrement concernés par la vulnérabilité énergétique. La moitié des foyers vulnérables énergétiquement sont des personnes seules âgées de plus de 60 ans. Le taux de vulnérabilité des ménages varie fortement selon les territoires, notamment en fonction de la rigueur du climat, mais aussi de la densité de l'habitat ou des revenus des résidents. Les espaces ruraux, dont le parc résidentiel est organisé autour de l'habitat individuel, souvent de grande superficie, avec un recours au fioul encore fréquent, ont en général des taux de vulnérabilité énergétique plus élevés. Dans le rural non périurbain, se conjuguent en outre fréquemment revenus modestes et logements insuffisamment isolés.[-]

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Financer la rénovation performante de l'habitat des ménages propriétaires occupants les plus précaires, répond aux impératifs d'améliorer la partie du parc de logements le plus dégradé tout en restaurant les liens sociaux, contribuer significativement à l'atteinte des objectifs de la stratégie française sur l'énergie et le climat. Cela nécessite de mieux insérer les acteurs sociaux en lien avec les collectivités et les réseaux caritatifs et de développer le métier d'accompagnement, fondé sur l'intégration des aspects techniques, réglementaires, socio-psychologiques et de financement.
Nous vous proposons également en pièce jointe une synthèse de ce guide réalisée par le réseau Cler. [-]

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Comment préserver les dynamiques partenariales et la pluralité des expertises ? Comment se saisir des pactes territoriaux pour un portage et une gouvernance adaptée au territoire ? Quelle articulation avec le programme Slime pour agir contre la précarité énergétique ?

Intervenant.e.s :
Chloé Gauquelin, Chargée de mission contractualisation à l'Anah
Quentin Hoffer, responsable de l'unité appui à l'expertise du réseau France Rénov' à l'Anah
Cédric Delahais, responsable du Service Stratégie de Transition Énergétique à la Direction Transition énergétique de la Métropole Rouen Normandie
Charlotte Mabire, Cheffe de projet copropriétés à la Direction Habitat de la Métropole Rouen Normandie
Nathalie Gaillard, Cheffe du service déchets, énergie et mobilités au Conseil départemental de la Mayenne
Stéphane Zancanaro, chef du service habitat au Conseil départemental de la Mayenne

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La rénovation du patrimoine public constitue un levier d'action prioritaire pour à la fois réduire les consommations d'énergie et diminuer les émissions de gaz à effet de serre sur un territoire. Ces actions de sobriété et d'efficacité énergétique peuvent ensuite être complétées par la production d'énergies renouvelables.
Dans un contexte de pénurie d'ingénierie qui concerne de nombreuses communes en France, plusieurs possibilités (parfois complémentaires) s'offrent aux territoires pour répondre à ce double besoin de rénovation énergétique et production d'énergies renouvelables :
à la mutualisation de l'ingénierie (avec l'exemple des Conseillers en Energie Partagés = CEP)
à ou la formation des élus pour qu'ils soient en mesure d'intervenir le plus possible en autonomie pour établir un diagnostic et un plan d'actions
C'est cette deuxième option qu'ont choisie les territoires venus partager leur expérience au cours de ce webinaire « TEPOS en action ».


Intervenant·es :
Virginie Delannoy : cheffe de projet TEPOS Sud Ardèche (pour les communautés de commune du Pays des Vans en Cévennes, Pays Beaume-Drobie, et Gorges de l'Ardèche) – accompagnée du témoignage Mme Margotton (conseillère Action culturelle, Environnement et Tourisme)
Thomas Lebargy : technicien référent au Centre Régional des Énergies Renouvelables (CRER) en Nouvelle-Aquitaine – accompagné du témoignage de Mme Noel, secrétaire de mairie à Soudan (79)
Hélène Gassin : directrice générale de GP Conseil

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