Documents Campagne de communication 118 résultats

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Le 9 juin, nous, électrices et électeurs français, serons appelés à élire nos député·es au Parlement européen. La France ayant le plus grand nombre de député·es après l'Allemagne, la mobilisation des électrices et électeurs français sera déterminante dans l'orientation des choix stratégiques de l'Union européenne. Car le Parlement européen et ses députés ont un rôle important sur les politiques européennes et françaises, et en particulier sur l'ambition des politiques écologiques et sociales. Mais le faible traitement médiatique et l'approche technocrate des enjeux européens ne facilitent pas la compréhension et la mobilisation des français·es sur ce scrutin.

Or, il est beaucoup plus facile d'agir lorsque l'on comprend les enjeux. Et c'est là qu'intervient la présente campagne .[-]

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Face à la crise énergétique, le CLER - Réseau pour la transition énergétique appelle à dépasser l'urgence pour développer des solutions durables. 1 milliard par an c'est ce qu'il faudrait investir vers les collectivités locales pour impulser la transition énergétique !

Quelques chiffres clés :
- 15 milliards d'euros c'est ce que rapporteront les énergies renouvelables à l'État en 2023. Une somme qui permet d'investir dans la transition juste et durable. Source : France énergie éolienne
- 1 euro investi dans l'ingénierie territoriale sécurise 117 euros d'investissement public pour la transition énergétique. Source : SCET
- 13% c'est le taux de réduction des consommations d'énergie en 2 ans permise grâce à des mesures structurantes de sobriété énergétique. Source : association négaWatt
- 30% c'est le taux d'économie d'énergie réalisable dans le logement en agissant sur les situations de gaspillage énergétique. Source : association négaWatt[-]

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Alors que les prix de l'énergie augmentent à une vitesse inouïe, les gouvernements de toute l'Europe déclarent qu'ils vont se concentrer sur les plus vulnérables. Et pourtant, malgré les mesures d'urgence prises au niveau national, on constate une certaine stagnation dans l'élaboration de politiques audacieuses. Pendant ce temps, sur le terrain, les autorités locales peinent à soutenir leurs résidents les plus faibles. Energy Cities invite à rejoindre la Semaine Internationale de la pauvreté énergétique 2022 et tout au long de l'année ![-]

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C'est la nouvelle cible de nombreux candidates et candidats à l'élection : nous serions sur le point de renoncer aux petits plaisirs de la vie quotidienne en raison des nouvelles contraintes imposées au nom de la défense de l'environnement. Après le : « On ne peut plus rien dire ! », voici le : « On ne peut plus conduire vite, plus boire, plus fumer, plus rien ! » Peut-on échapper à ces caricatures et retrouver le sens des défis environnementaux qui nous attendent ? Finalement, le plus surprenant est sans doute la facilité avec laquelle les pourfendeurs de l'écologie punitive déportent le débat sur le terrain social, en se présentant comme les hérauts des petites gens « qui n'ont pas les moyens d'être vertueux », comme dit Valérie Pécresse. On sait par exemple que 3,5 millions de ménages vivent en situation de précarité énergétique, principalement parmi les 30% de Français les plus pauvres, et que le nombre de foyers ayant des difficultés à payer leurs factures d'énergie a presque doublé entre 2013 et 2020 (la récente flambée des prix dans ce secteur a certainement assombri un peu plus le tableau ces derniers mois). Pour eux, ce n'est pas la rénovation thermique ou le changement de chaudière qui sont punitifs, mais le statu quo. Derrière la bataille sémantique se cache donc bien une bataille politique.[-]