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Les énergies renouvelables, et l'éolien en mer en particulier, sont indispensables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, lutter contre le réchauffement climatique et accroître la souveraineté énergétique française. En 2022, l'électricité représente seulement 27 % de la consommation d'énergie finale en France, contre 58 % pour les énergies fossiles.
Le développement les énergies renouvelables et plus particulièrement l'éolien en mer est un levier majeur pour électrifier les usages et décarboner les secteurs particulièrement émetteurs de CO2 tels que les transports, l'industrie et le bâtiment. Ainsi, le gestionnaire du réseau de transport public d'électricité français RTE, dans son rapport Futurs énergétiques 2050 prévoit une hausse de 35 % de la consommation d'électricité entre 2021 et 2050, à pourvoir notamment par le déploiement de moyens de production électrique renouvelable.[-]

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Des experts de plusieurs pays, regroupés dans le projet CLEVER, ont façonné un scénario de transition énergétique pour 30 pays européens. Baisse de la consommation d'énergie et passage intégral aux énergies renouvelables permettent d'arriver à la neutralité carbone en 2045. le scénario prévoit une indépendance énergétique totale de l'Europe d'ici à 2050, capable de s'approvisionner à 100% en énergies renouvelables locales - principalement l'énergie solaire et éolienne, des bioénergies produites dans des conditions soutenables, mais aussi l'hydrogène et le Power-to-X (conversion de la production excédentaire d'énergie renouvable en un autre vecteur énergétique, ndlr) dans les secteurs difficilement électrifiables tels que le transport maritime ou l'aviation. Mais notamment pour l'hydrogène, on fait attention à ce que la production reste à des niveaux compatibles avec l'indépendance énergétique. En termes d'émissions de gaz à effet de serre, la neutralité carbone pourrait être atteinte dès 2045 pour tenir l'objectif de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C, avec un premier pallier à -64% en émissions nettes dès 2030. Tout cela n'est possible qu'avec une forte maîtrise de la demande en énergie : nous envisageons une division par un peu plus de 2 de la consommation d'énergie, soit 55% de baisse, en misant à parts relativement égales sur la sobriété et l'efficacité énergétique. [-]

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Le GIEC a publié son sixième rapport, dans lequel il alerte sur la crise climatique et, notamment, sur la « fenêtre d'opportunité pour garantir un avenir vivable et durable pour tous qui se ferme rapidement ». À l'occasion de la COP 27, le glaciologue et ancien membre du Giec Jean Jouzel revenait sur des décennies d'inaction politique et d'alerte des scientifiques sur l'urgence climatique ainsi que sur sa découverte, avec Claude Lorius, du lien entre composition de l'atmosphère et réchauffement climatique dans les années 80. Interview.[-]

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Comment vivrons-nous en France, à la fin du siècle, quand le thermomètre aura grimpé de quatre degrés ? Le gouvernement donne mardi le coup d'envoi de sa nouvelle stratégie pour faire face à la hausse des températures. Le gouvernement veut désormais prévoir un «scénario plus pessimiste» correspondant «à la tendance probable en l'absence de mesures additionnelles», dans lequel le réchauffement mondial serait de 3°C, et donc de 4°C en France métropolitaine. Mais pour le climatologue Jean Jouzel, Jean Jouzel : « Il ne faut pas lâcher le cap de 1,5 degré de réchauffement ! » ! [-]