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Le secteur du transport routier connaît aujourd'hui une transformation profonde, marquée par une électrification croissante du parc automobile et par une accélération du déploiement des infrastructures de recharge. En parallèle, les parcs photovoltaïque et éolien terrestre français ont atteint respectivement près de 20 GW et 22 GW de capacités installées fin 2023. Dans ce contexte, trois associations, l'Avere-France, ENERPLAN et le Syndicat des énergies renouvelables, ont uni leurs forces avec la collaboration du cabinet de conseil Wavestone, pour dresser un état des lieux des synergies entre l'essor de la mobilité électrique et la croissance de production d'énergie photovoltaïque, et ainsi formuler plusieurs recommandations aux pouvoirs publics afin de renforcer ces synergies.[-]

EN LIGNE
L'étude de l'ADEME observe les filières du secteur des Énergies Renouvelables et de Récupération (EnR&R) et concerne 15 filières classées par les sous-secteurs suivants :
- Les filières de production d'électricité renouvelable : hydroélectricité, éolien terrestre, photovoltaïque ;
- Les filières de chaleur renouvelable pour les particuliers : appareils de chauffage au bois, solaire thermique, Pompes À Chaleur (PAC) aérothermiques et chauffe-eaux thermodynamiques, géothermie de surface assistée par pompes à chaleur dans le secteur résidentiel (PAC géothermiques domestiques) ;
- Les filières de chaleur renouvelable collective : bois-énergie dans les secteurs collectif-tertiaire-industriel, réseaux de chaleur, Unités d'Incinération des Ordures Ménagères (UIOM), géothermie (hors de surface assistée par PAC dans le secteur résidentiel) ;
- Les biocarburants de 1ère génération (1G ~ conventionnels) de la filière essence (bioéthanol et bioessence) et de la filière gazole (biodiesel et biogazole) ;
- Le biogaz par méthanisation et issu des Installations de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) ;
- Les réseaux électriques intelligents (Smart grids) ;
- Les Énergies Marines Renouvelables (EMR).

Ces filières font chacune l'objet d'une fiche, dont l'objectif est de mesurer le niveau d'activité générée sur le territoire national par le développement des EnR&R. L'activité est décomposée en 5 grands segments : fabrication des équipements (y compris ceux destinés à l'exportation), vente des équipements, construction des unités de production et installation des équipements, montage des projets et études préalables, vente domestique d'énergie et exploitation-maintenance des équipements et des installations.

Par ailleurs, une trajectoire de croissance des marchés et des emplois alignée aux objectifs des politiques publiques est également indiquée à horizon 2023. Pour cela, on s'appuie sur les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE) et de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC). Les marchés et les emplois correspondant à ces objectifs de politiques environnementales sont comparés aux tendances actuelles des différentes filières concernées à partir de l'estimation préliminaire 2021 calculée sur la base des premières données et informations disponibles (Observ'ER, SDES, fédérations professionnelles).
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EN LIGNE
Le rapport de la mission d'information du Sénat sur la méthanisation vient d'être publié « Méthanisations : Au-delà des controverses, quelles perspectives ? ». Il propose de sortir du débat « pro / anti » souvent relayé dans les médias, pour aborder la question de façon objective, se fondant sur des données scientifiques.

Dans ce rapport, les atouts de la méthanisation agricole sont reconnus. 61 propositions argumentées visent à sécuriser et consolider la filière, tant du point de vue des acteurs que des riverains.

"Notre pays a besoin d'une méthanisation équilibrée, cohérente avec les territoires, respectueuse de l'environnement et utile aux agriculteurs", annonce le rapport.[-]

ETUDE EN LIGNE
Une montée en puissance rapide de la flotte de TER bioGNV permise par la transformation à mi-vie des TER diesel circulant en France
Sia Partners estime que 563 TER pourraient être transformés au BioGNV (biogaz carburant) entre 2025 et 2030 sur un parc composé de 930 TER diesel. Cette transformation toucherait donc 61% du parc et entrainerait la consommation de 560 GWh de BioGNV en 2030, l'équivalent de la consommation de 2 240 bus. Cette consommation représenterait 1,5% de la quantité de biométhane produit en France en 2030, estimée par la filière gaz. La transformation des TER permettrait également une amélioration de l'impact environnemental en abaissant de 175 000 tonnes par an les émissions de CO2 de la filière TER, soit l'équivalent de 69 000 voitures particulières.[-]

GUIDE EN LIGNE
Outre les grands projets de développement d'énergies renouvelables, les prises de participation dans des sociétés d'économie mixte ou encore dans des dispositifs d'appui au développement de projet, la Banque des Territoires est de plus en plus sollicitée par des collectivités rurales ou par des territoires et des élus désireux de développer des projets EnR dits territoriaux et citoyens, incluant une forte dimension de développement local.
Que ces projets soient portés par la puissance publique ou par des acteurs privés, les collectivités et leurs élu.e.s sont soucieux.euses de garantir une harmonie, une cohérence locale et de réfléchir aux diverses retombées possibles pour le territoire et ses habitants. C'est pourquoi ils ou elles sollicitent la Banque des Territoires avec des questions relatives à la gestion et à la maîtrise du foncier, aux stratégies de transition énergétique et de développement des énergies renouvelables à l'échelle communale ou intercommunale voire au-delà, sur les outils et les divers types de montage de projets, les enjeux de financement y compris participatifs et citoyens, etc.
C'est pour répondre à ces nombreuses questions que Territoires Conseils a décidé de proposer une boîte à outils portant sur les projets d'EnR territoriaux et a organisé une webconférence, dans le cadre de son partenariat avec le CLER - Réseau pour la transition énergétique, sur les enjeux juridiques et fonciers. De là, les partenaires de la webconférence, le cabinet Espelia, le CLER - Réseau pour la transition énergétique et CoopaWatt, ont été sollicités pour la rédaction d'un kit composé d'un guide à la réalisation de projets d'EnR territoriaux avec un focus sur la participation citoyenne, de fiches de retours d'expériences et enseignements et d'une foire aux questions. L'écriture du guide a été coordonnée par l'équipe d'Espelia.[-]

ETUDE EN LIGNE
Le stockage d'électricité joue un rôle important pour une intégration réussie des énergies renouvelables
au système électrique. D'une part, il peut garantir la mise à disposition d'une flexibilité pour la compensation des variations de charge et de production et, d'autre part, fournir des services système pour assurer la stabilisation du réseau électrique. Différentes technologies de stockage existent ; du fait des caractéristiques qui sont propres à chacune, ces technologies conviennent à des domaines d'application distincts.
Aussi bien en France qu'en Allemagne, des capacités de stockage d'électricité à grande échelle
sont disponibles depuis de nombreuses années déjà, sous la forme de centrales de pompage-turbinage.
En Allemagne, au cours des dernières années, on a assisté à un développement important
de batteries de grande puissance, ainsi que de petits systèmes de stockage destinés à
une optimisation de l'autoconsommation photovoltaïque des clients finals. En France, les accumulateurs
ne sont pas encore aussi répandus. Leur utilisation fait actuellement l'objet d'essais dans le cadre de projets pilote...[-]

ETUDE EN LIGNE
Dans un scénario à fort développement des énergies renouvelables (EnR) dans le mix électrique, le Power2X a deux principaux avantages : il offre des réponses pour gérer la variabilité de leur production, ou les stocker ; il permet également de remplacer les combustibles fossiles par l'électricité produite par les EnR. Utilisé en priorité dans les périodes où l'électricité produite par les EnR sera la plus abondante, le Power2X permet donc de valoriser une électricité renouvelable pour fournir de l'énergie (chaleur, gaz, hydrogène) à un prix qui peut être d'autant plus compétitif que le CO2 a un prix élevé.

Cette étude montre qu'à l'horizon 2050 et dans l'hypothèse d'un parc électrique à très forte proportion d'EnR (80% minimum), l'intérêt économique de la décarbonation par les EnR électriques dépend du prix du CO2 (ou du prix du gaz fossile) :

- A un niveau de 100 €/tCO2, les débouchés possibles sont la chaleur et l'hydrogène ;
- A des niveaux de taxation supérieurs (à partir de 300 €/tCO2), la principale valorisation est celle de production de méthane de synthèse : avec l'augmentation du prix du CO2, il devient plus intéressant de produire du gaz à partir d'électricité renouvelable pour remplacer du gaz fossile carboné.[-]