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Le Ministère de la Transition écologique et solidaire a précisé ce mercredi 25 septembre les contours que prendrait la future prime qui remplacera progressivement le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) à partir de janvier prochain. Le nouveau dispositif privilégiera notamment les ménages modestes en excluant les 20 % des ménages les plus aisés. Le barème d'aides par type de travaux a également été dévoilé.
La nouvelle prime dépendra des revenus, mais aussi du gain énergétique de chaque type de travaux réalisés, et sera désormais versée par l'Anah dès la fin des travaux.
La FFB dénonce "l'absence totale d'aide à la rénovation globale, pourtant la plus efficace, ou encore à l'isolation des murs pour les ménages aisés" prévue pour la nouvelle prime.
Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) regrette la diminution de l'enveloppe globale du montant des soutiens pour les énergies renouvelables ainsi que "la distinction instaurée entre les appareils à granulés et les appareils à bûches au détriment de ces derniers".
La filière gaz, représentée par l'association Coénove, déplore que les chaudières au gaz à très haute performance énergétique (THPE) ne soient pas aussi éligibles aux ménages de la classe moyenne (déciles 5 à 8).
La demande de la nouvelle prime devra être faite en amont de la réalisation des travaux, via la validation des devis sur une plateforme Internet gérée par l'Anah. Gérant environ 100.000 dossiers par an, l'Anah pourrait passer à 500.000 voire 600.000 à partir de 2021.
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