"http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-774108@51-769044,0.html LE MONDE | 20.05.06 | 15h18 • Mis à jour le 20.05.06 | 15h18 Dans la nuit d'Afrique, des lampadaires éclairent la rue d'une ville grâce à l'énergie solaire accumulée pendant la journée. Chacun d'eux est équipé d'une borne qui fournit un accès à l'Internet sans fil et permet de recharger les téléphones portables. Ces pylônes sont reliés par ondes radio, grâce à des antennes, à un centre de contrôle qui surveille leur fonctionnement. Tel est le coeur du projet StarSight imaginé par deux jeunes Français, Yannick Gaillac et Christopher Huchon - cofondateurs à Londres de Kolam Partnership - et mis au point, à Singapour, par la société Nex-G Systems. Le concept repose sur l'usage de l'Internet sans fil, sous ses deux formes Wi-Fi ou Wimax. Selon ses concepteurs, les avantages sont multiples. Cet éclairage public utilise une énergie propre et accessible aux vendeurs de rue, gros consommateurs de lampes à pétrole. L'installation ne nécessite plus de câblages souterrains ni de fibres optiques et permet d'avoir de l'éclairage public dans des lieux éloignés qui ne sont pas reliés, faute de moyen, aux réseaux. Elle offre une solution immédiate aux usagers de téléphones portables qui peuvent recharger leurs batteries sous le pylône s'ils n'ont pas l'électricité à domicile. Enfin, l'éclairage public apporte évidemment une meilleure sécurité dans la cité. Les concepteurs de StarSight ont aussi une ambition éducative. ""Cela peut être un outil efficace contre l'illettrisme"", explique Yannick Gaillac, qui explique que le réseau des pylônes pourrait être jalonné de cafés Internet où l'on pourrait diffuser différents types de formations. StarSight bénéficie de plusieurs soutiens officiels au Royaume-Uni. Les premiers pylônes seront construits à Douala, le grand port du Cameroun, à partir du mois d'octobre. Des ""accords de partenariat"" sont en cours de discussion au Koweït, en Jordanie et au Qatar à l'occasion des prochains jeux du Moyen-Orient. D'autres pays ont déjà manifesté leur intérêt, comme l'Espagne, la Chine et le Nigeria. En Europe, l'Ecosse inaugurera StarSight sur le campus de l'université de Dundee : faute d'un soleil généreux, les lampadaires utiliseront, en appoint, l'énergie éolienne. En attendant l'implantation du système - en cours de négociation - dans une ville de la Seine-Saint-Denis. Jean-Pierre Langellier (à Londres) Article paru dans l'édition du 21.05.06 Note : je fais part de la réaction d'un lecteur : DANIEL C. : Quelque chose m'inquiète dans cette description idyllique: sans batterie (non mentionnée), aucune électricité ne peut être restituée la nuit (le but premier d'un lampadaire est d'éclairer!). Or, l'énergie à accumuler pour fournir 300W pendant 13 heures, c'est presque 4kWh, soit l'équivalent de plusieurs batteries d'automobile. De plus, il faut gérer et entretenir toutes ces batteries...et les recycler. A moins de se contenter d'un simple lumignon, la note risque d'être salée... Une partie de la réponse est peut-être dans l'article de la BBC (ci-dessous ) : ""The lamppost will use light-emitting diode (LED) technology to provide bright light using low power derived from solar cells, which use daylight to recharge even in overcast weather."" Voir aussi : http://www.atelier.fr/inventions/lampadaire,solaire,wi-fi,pays,emergents-30912-7.html http://www.starsightproject.com/en/africa/index.php http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/scotland/4579718.stm "
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