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En Afrique, l'énergie est un des facteurs déterminants pour la survie des populations (énergie pour la cuisson, le pompage de l'eau...). La satisfaction de ces besoins fondamentaux s'accompagne souvent d'une dégradation importante des ressources naturelles (déforestation). Le GERES a donc décidé, avec l'appui de la Commission Européenne, de l'Institut de l'Énergie des Pays ayant en commun l'usage du Français et de l'Agence de la Francophonie, de réaliser un ensemble de 10 fiches d'information sur la satisfaction des besoins en énergie rural en Afrique francophone. L'objectif de ces fiches est de mettre à disposition d'un public non spécialiste de l'énergie, dans les pays francophones occidentaux et africains, une information simple et claire.[-]

"Les établissements de santé des pays en développement sont confrontés à la maîtrise des dépenses de fonctionnement dans le cadre d'une responsabilisation accrue des directeurs d'hôpitaux. Les dépenses d'énergie représentent l'un des seuls postes sur lesquels des économies notables peuvent être dégagées pour contribuer à moderniser les établissements sans risque pour la qualité de service. En effet, on estime que dans certains pays en développement les consommations d'énergie (combustible et électricité) des grands hôpitaux nationaux et régionaux représentent environ 5% du budget global mais peuvent atteindre 10% (avec notamment le développement de l'usage de la climatisation). Le coût de ces énergies représente des sommes importantes qui ne peuvent que s'accroître si des mesures de rationalisation ne sont pas prises en temps utile. Dans d'autres établissements, la facture énergétique reste modeste mais le confort des malades est rudimentaire (ex : pas d'eau chaude sanitaire) car la gestion des équipements n'est pas optimisée. Or, en appliquant une démarche de maîtrise de l'énergie, ce confort peut souvent être obtenu sans augmenter démesurément la facture énergétique.   Gérer et optimiser les consommations et les dépenses d'énergie permet donc d'atteindre simultanément trois objectifs: * La réduction des coûts de fonctionnement : Maîtriser l'énergie pour économiser de l'argent. * Le maintien ou l'amélioration du service rendu et du confort : Maîtriser l'énergie pour obtenir plus de confort. * La contribution à une gestion durable des ressources : Maîtriser l'énergie pour respecter l'environnement. Le guide propose une série de fiches de références qui illustrent les démarches concrètes en maîtrise de l'énergie engagées par divers hôpitaux et dispensaires. Chaque fiche détaille la méthodologie de mise en place des actions de maîtrise de l'énergie, les activités réalisées et les résultats obtenus, en particulier sur le plan financier. Le guide comprend également une partie descriptive qui familiarise le lecteur aux enjeux énergétiques existants dans les structures de santé et présente ensuite quelles sont les démarches et les choix techniques permettant d'économiser l'énergie. Le choix d'équipements (chauffage, climatisation, etc) adaptés aux besoins d'un établissement de santé est important; ainsi diverses options techniques pour économiser l'énergie sont présentées dans le guide. Toutefois, il ne faut pas oublier que la qualité de la conception du bâtiment (isolation, orientation), la gestion des postes de consommation et l'entretien des équipements, ainsi que la sensibilisation des utilisateurs, sont des facteurs déterminants de la consommation d'énergie et du confort. Ces aspects sont traités dans les premiers chapitres du guide. Enfin, un chapitre spécifique étudie la situation énergétique des dispensaires et centres de santé n'ayant pas accès au réseau électrique. "[-]