Documents Centre de tri 41 résultats

Depuis cette année, les producteurs de déchets fermentescible doivent trier et valoriser leur biodéchets. Pour respecter une réglementation qui s'applique progressivement selon les tonnages, chaque établissement, du restaurant à l'hypermarché, doit d'abord évaluer sa production. Mais le choix du mode de gestion et de la filière de traitement ne dépend pas seulement des moyens de lentreprise, mai aussi de l'existence d'unités de compostage et de méthanisation loocale[-]

Premier département français en termes de puissance photovoltaïque installée (165 mégawatts au 1er janvier 2012), les Alpes-de-Haute-Provence entendent aussi être à la pointe pour le recyclage des panneaux. Le conseil général vient ainsi d'adhérer à l'association PV Cycle, créée en 2007 et spécialisée dans la collecte et le recyclage de ces sources d'énergie solaire partout en Europe. Elle est la première collectivité à signer ce type de contrat qui va lui permettre de recycler, d'ici à 2030, ses 20.000 tonnes de panneaux déjà installés (sur les toitures et au sol), qui ont chacun une durée de vie de 20 à 30 ans.
Le programme, entièrement financé par les fabricants et importateurs, permet à quiconque, "professionnel ou particulier, de mettre gratuitement au rebut des panneaux photovoltaïques en fin de vie", a précisé le département dans un communiqué. Les déchetteries volontaires réparties sur le territoire départemental seront équipées de deux conteneurs de collecte et, pour des volumes importants, un camion sera envoyé pour récupérer les panneaux, le tout gratuitement. "Il existe une très forte volonté politique de développer les énergies renouvelables dans le département", dont le potentiel est très important compte tenu de son fort ensoleillement, souligne Cécile Baze, chargée de mission énergies nouvelles au conseil général.
Les matériaux recyclés sont le verre et le silicium, si les panneaux en sont dotés. Mais le recyclage n'en est qu'à ses débuts "parce que les volumes à recycler sont pour l'instant très faibles, admet Cécile Baze. Il en faudrait des tonnes pour arriver à un processus industriel", même si "on peut récupérer 80% du matériel dans un panneau", selon les dernières recherches effectuées notamment en Allemagne, en Belgique et en Espagne. Les matériaux recyclés pourront être utilisés par l'industrie du bâtiment et dans l'isolation. En 2010, l'association "PV Cycle" a collecté 500 tonnes dans toute l'Europe, ce qui est "très peu", a ajouté Cécile Baze, expliquant ce chiffre par le "boom très récent du panneau photovoltaïque".

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250263768415&cid=1250263766142[-]

Le projet retenu par le syndicat départemental des ordures ménagères (Sydom 11) comporte une unité de tri, un centre de stockage en mode bioréacteur avec valorisation énergétique du biogaz, ainsi qu'une installation de panneaux solaires photovoltaïques. Le site devrait ainsi produire plus d'énergie qu'il n'en consomme. Les études pour réaliser la demande d'investissement doivent être lancées au plus vite, indique Séché. L'investissement représente environ 22 millions d'euros pour la première phase et permettra la création d'une vingtaine d'emplois locaux directs. Le contrat de délégation des services publics est signé pour 23 ans, avec une mise en service prévue pour le début 2012. (Cf. Environnement Local n°912 - 10 septembre 2009 - p 2)[-]

Digesteur bouché, biogaz insuffisant pour produire de l'électricité, biodéchets qui se font attendre... : le démarrage d'une usine de méthanisation de déchets ménagers ne va pas de soi. Les constructeurs et leurs clients ne mettent pas en cause le procédé, mais plutôt ce qui l'entoure (collecte, préparation du déchet). Tour d'horizon des cinq sites français en activité : - Amiens (80) s'offre une révision générale - Le Robert (972) attend plus de biodéchets et des DIC - Varrennes-Jarcy (91) : 18 mois de travaux pour redémarrer sur de nouvelles bases - Calais (62) peine à gérer les variations saisonnières - Lille (59) espère plus de biodéchets et un feu vert pour la réinjection.[-]

Une toiture photovoltaïque recouvre en partie le centre de collecte des ordures ménagères de Pignan (34) sur une surface de 890 m2. Cette réalisation entre dans une démarche globale souhaitée par le maître d'ouvrage, incluant l'utilisation de l'énergie solaire, la récupération des eaux de pluie et la fabrication de compost à partir des déchets. Le système photovoltaïque mis en oeuvre est peu courant sur le marché français : modules à couches minces au silicium intégrés dans des bacs profilés en aluminium.[-]

Connaissez-vous la collecte hippomobile ? Cette pratique consiste à remplacer le camion-poubelle par un cheval de trait muni d'une remorque. Selon la commission nationale de développement des chevaux territoriaux, 70 villes françaises, de toutes tailles, feraient d'ores et déjà appel aux équidés pour le ramassage des ordures mais aussi pour l'arrosage des espaces verts, voire le transport de personnes. L'affaire est suffisamment sérieuse pour que SITAT, filiale de Suez spécialisée dans la collecte des déchets, annonce le 5 mai dernier la création d'un partenariat avec les haras nationaux pour la mise au point de voitures hippomobiles qui seraient proposées aux collectivités.[-]

L'usine baptisée Amétyst, est la plus importante de l'Hexagone et la deuxième à mettre en oeuvre le procédé Kompogas en France. Une petite ligne de tri optique des sacs sépare une partie des biodéchets collectés avec les OM. Le biogaz attendu permettra d'alimenter, après assèchement, désulfuration et compression, 3 moteurs Deutz. La recette prévue pour la vente des 30 000 MWh électriques qui devraient être produits est estimée à 3,4 M€ HT/an. La chaleur servira à maintenir les digesteurs en température.[-]