Documents Échangeur de chaleur 41 résultats

La séparation d'échanges entre fluides a pour raisons essentielles la température, la pression et les caractéristiques physico-chimiques. On retiendra certains points complémentaires à prendre en compte lors de la sélection et le choix d'échangeurs. Il s'agit du respect des dispositions réglementaires, de la notion énergétique (perte de charge ...), du reserrement des températures de l'eau entre primaire et secondaire ("pincement"), du choix de la nature des composants tels que les types d'acier ..., du coût d'investissement. Voilà quelques données permettant d'orienter le choix d'échangeurs, type à plaques ou type à faisceau tubulaire. Les articles qui suivent doivent permettre d'apporter des réponses au concepteur.
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La réglementation thermique 2012 impose aux maisons individuelles d'opter pour un système de production de chauffage ou d'eau chaude sanitaire ayant recourt à une source d'énergie renouvelable. D'autant plus rentables sur les bâtiments collectifs, ces solutions devraient devenir incontournables pour l'accès aux différents paliers réglementaires ou labels. En effet, ces systèmes à fortes efficacités énergétiques et performants en terme de récupération d'énergies renouvelables - et "gratuites" - permettent de réduire considérablement la consommation d'énergie primaire. Les installations Solaires Thermiques Collectives destinées au préchauffage de l'Eau Chaude Sanitaire - poste de consommation d'énergie prépondérant sur la facture énergétique d'un bâtiment performant - en font partie. A ce jour, elles sont souvent prescrites par les bureaux d'études, en neuf ou rénovation. Leur principal intérêt est de faire gagner une part non négligeable d'énergie ; elles devraient connaître un essor encore plus important à l'avenir. Dans ce premier article, l'auteur détaille cette solution pour mieux appréhender les points clefs d'une installation solaire thermique. Il aborde aussi deux sujets d'interrogation des praticiens du solaire en collectif en apportant ses réponses : la surchauffe et la contamination bactérienne.[-]

Les limites fixées par la réglementation thermique quant aux dépenses énergétiques, la recherche simultanée d'actions visant le confort et le respect de l'environnement conduisent à projeter des systèmes de chauffage et de climatisation à technologie non traditionnelle. L'intégration de surfaces d'échange au bâti de la construction en est une. Il faut cependant prendre en considération : l'adaptation de l'émissivité du système aux charges thermiques des locaux concernés; le contrôle du risque de condensation; l'association d'une productivité thermo-frigorifique avec les énergies renouvelables ou d'équipements à haut rendement; la ventilation mécanique des locaux, qui doit en plus du caractère hygiénique réglementaire apporter un air déshumidifié et dans certains cas une participation au rendement des surfaces d'échange. Ces solutions demandent une étroite coordination tant au niveau des études que de la réalisation des différents corps d'état de la construction.[-]

Après un démarrage en flèche des pompes à chaleur en 2008, le marché français connait depuis deux ans un net recul. Ce recul remet en cause:
- la pérennité de la filière, faute de volume significatif, risque de désengagement de l'industrie française de ces technologies de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire;
- la contribution déterminante des pompes à chaleur aux objectifs du Grenelle de l'environnement, du Plan pluriannuel d'investissement (PPI chaleur), de la réduction de gaz à effet de serre, de l'indépendance énergétique nationale.
Des obstacles importants restent à franchir rapidement pour atteindre ces objectifs, et en particulier la place de la pompe à chaleur dans la RT 2012 (révision du document Th-BCE support du mode de calcul).[-]