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Documents Tritureuse / presse 18 résultats

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- n° 170
Cote CLER : A1
La plus grande usine de trituration oléagineuse d'Europe a été inaugurée le 5 février près à Mériot de Nogent-sur-Seine (10). Elle draînera plus d'un million de tonnes de graines oléagineuses du principal bassin de production du colza, ces graines étant jusqu'à aujourd'hui transportées sur de longues distances. Elle comprend une capacité de production de biodiesel de 250 000 tonnes.

Biodiesel ; Capacité de production ; Champagne Ardenne ; Colza ; Huile végétale ; Réalisation ; Tritureuse / presse ; Usine de fabrication/production

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- n° 2
Cote CLER : B
Le 8 mai 2003 le Parlement Européen a arrêté la directive 2003/30/CE. Celle-ci vise notamment à promouvoir l'utilisation de l'huile végétale pure (HVP) comme biocarburant pour remplacer le gazole à des fins de transport dans chaque État membre. Chaque État membre devait s'y conformer avant le 31 décembre 2004. Depuis plusieurs pays européens ont mis en application cette directive et déjà plus d'une dizaine de milliers de véhicules roulent à l'huile. - Production optimale d'une huile carburant de qualité - État de l'huile de colza carburant en Belgique - La micro-cogénération à l'huile végétale[-]
Le 8 mai 2003 le Parlement Européen a arrêté la directive 2003/30/CE. Celle-ci vise notamment à promouvoir l'utilisation de l'huile végétale pure (HVP) comme biocarburant pour remplacer le gazole à des fins de transport dans chaque État membre. Chaque État membre devait s'y conformer avant le 31 décembre 2004. Depuis plusieurs pays européens ont mis en application cette directive et déjà plus d'une dizaine de milliers de véhicules roulent à ...[+]

Belgique ; Betterave ; Bilan énergétique ; Biocarburant ; Biodiesel ; Blé ; CO2 / Dioxyde de carbone ; Cogénération ; Collectivité locale ; Colza ; Consommation d'énergie ; Directive européenne ; Énergie grise ; ETBE - Ethyl Tertio Butyl Ether ; Éthanol ; Europe ; Expérimentation ; Fournisseur / Distributeur ; Région française administrative ; Huile végétale ; Midi Pyrénées ; Milieu agricole ; Petite puissance ; Production carburant ; Réalisation ; Tournesol ; Tritureuse / presse ; Usine de fabrication/production ; Vehicule municipal

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- n° 135
Cargill a lancé son usine de trituration de colza à Montoir sur le port de St Nazaire (44). Ce nouvel outil industriel permettra à l'entreprise d'approvisionner, dès l'été 2008, son partenaire Diester Industrie en huile de colza.

Biocarburant ; Biodiesel ; Colza ; Entreprise ; Huile végétale ; Pays de la Loire ; Production carburant ; Réalisation ; Tritureuse / presse ; Usine de fabrication/production

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- n° 841
Cote CLER : B1
Les communautés de communes de Feurs-en-Forez et des Collines-du-Matin se sont lancées dans une politique énergétique selon 4 axes : - permettre aux collectivités publiques de donner l'exemple, - fournir des outils aux professionnels pour intégrer la maîtrise de l'énergie et les énergies renouvelables, - favoriser l'accueil d'entreprises du marché des énergies renouvelables, - apporter des subventions aux particuliers optant pour les énergies renouvelables en plus de celles de la région et du conseil régional. Elles souhaitent notamment soutenir le développement des biocarburants à la ferme et elles montrent l'exemple en installant sur leur bâtiment des panneaux solaires. Enfin, le grand public est également conseillé par un énergiebus qui va à la rencontre des habitants.[-]
Les communautés de communes de Feurs-en-Forez et des Collines-du-Matin se sont lancées dans une politique énergétique selon 4 axes : - permettre aux collectivités publiques de donner l'exemple, - fournir des outils aux professionnels pour intégrer la maîtrise de l'énergie et les énergies renouvelables, - favoriser l'accueil d'entreprises du marché des énergies renouvelables, - apporter des subventions aux particuliers optant pour les énergies ...[+]

Aide financière ; Bâtiment communal ; Biocarburant ; Bus ; Chaudière à huile ; Chauffe Eau Solaire Individuel ; Collectivité locale ; Exploitation agricole ; Huile végétale ; Milieu agricole ; Outil pédagogique ; Particulier / Ménage ; Politique énergétique ; Réalisation ; Rhône Alpes ; Sensibilisation ; Solaire photovoltaïque ; Tritureuse / presse

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- n° 129
Cote CLER : C5
Le Conseil Général de Vendée a adopté un plan énergie 2010 pour un budget de 1,5 millions d'euros. Le diagnostic complet eau et énergie des 31 collèges publics sera réalisé cette année. 3 presses à huile ont déjà été financées, ainsi qu'une déchiqueteuse, acquise par la Cuma. 37 projets communaux et intercommunaux avec 5 constructions de bâtiments HQE, un lotissement avec une approche environnementale d'urbanisme (AEU), 23 projets de chauffage ou eau chaude avec une énergie renouvelable. La création d'un village écologique est également évoquée pour 2009.[-]
Le Conseil Général de Vendée a adopté un plan énergie 2010 pour un budget de 1,5 millions d'euros. Le diagnostic complet eau et énergie des 31 collèges publics sera réalisé cette année. 3 presses à huile ont déjà été financées, ainsi qu'une déchiqueteuse, acquise par la Cuma. 37 projets communaux et intercommunaux avec 5 constructions de bâtiments HQE, un lotissement avec une approche environnementale d'urbanisme (AEU), 23 projets de chauffage ...[+]

Approche Environnementale de l'Urbanisme - AEU ; Bâtiment communal ; Budget ; Chauffage ; Collectivité locale ; Conseil général ; Déchiqueteuse / Broyeur ; Diagnostic ; Eau chaude sanitaire - ECS ; Économie d'énergie ; Ecoquartier ; Établissement scolaire ; Généralité énergie renouvelable ; Haute Qualité Environnementale / HQE ; Huile végétale ; Lotissement ; Pays de la Loire ; Programme de développement ; Politique énergétique ; Programme d'action ; Projet ; Réalisation ; Récupération de l'eau ; Tritureuse / presse

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- n° 1656
Cote CLER : B2
Le Conseil général de Vendée souhaite développer les énergies renouvelables et encourager les économies d'énergie sur son territoire. Pour cela, il a adopté fin février, le plan Vendée Énergie 2010. Le financement de 3 presses à huile auprès des CUMA permet déjà aux agriculteurs de produire leur propre huile végétale.

Aide financière ; Budget ; Collectivité locale ; Concours / Trophée ; Conseil général ; Coopérative ; Économie d'énergie ; Ecoquartier ; Généralité énergie renouvelable ; Huile végétale ; Milieu agricole ; Outil pédagogique ; Pays de la Loire ; Programme de développement ; Politique énergétique ; Programme d'action ; Tritureuse / presse

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- n° 81206
Cote CLER : B5
"http://www.vendee.fr/vendee/actualites/default.asp?art=1480 Avec l'aide du Conseil Général, la Coopérative d'Utilisateurs de Matériel Agricole (CUMA) Défi 85 vient d'acquérir une nouvelle presse à huile végétale brute. L'huile végétale, énergie renouvelable Elle est arrivée mi-octobre, la nouvelle presse à huile semi-automatique que la trentaine d'adhérents de la CUMA Défi 85 attendait tant. Au sein de cette coopérative, un groupe Huile Végétale Brute a été créé fin 2004 avec quelques pionniers. Celui-ci avait alors investi dans une petite presse capable d'extraire l'huile des graines de colza ou de tournesol. Une expérience qui s'avère rapidement payante puisque de nombreux agriculteurs se rallient au projet qui leur permet de faire fonctionner leurs tracteurs avec de 30% à 100% d'huile : un carburant respectueux de l'environnement et qui leur revient à un moindre coût. Une huile de meilleure qualité L'engouement des agriculteurs pour cette énergie renouvelable et le soutien du Conseil Général a donc poussé les adhérents de la CUMA défi 85 à moderniser leur équipement. Et c'est au GAEC des Trois Pierres, à Treize-Septiers, que la nouvelle presse fait ses premières armes. Sous une trémie, grand cône pouvant contenir jusqu'à trois tonnes de tournesol ou de colza, une vis sans fin broie les graines; jusqu'à 100kg/h soit trois fois plus que l'ancienne machine. Mais surtout, l'intérêt de la nouvelle presse est qu'elle permet d'obtenir une huile de bien meilleure qualité en évitant les surchauffes. Car quand la machine chauffe, des gommes et des phospholipides se créent et abîment ensuite les moteurs. Le pressage à froid, c'est ainsi qu'on le nomme, permet aujourd'hui d'extraire de chaque graine 30% d'huile. Réduction des gaz à effets de serre Cette huile, que l'on pourrait mettre dans sa salade, décante ensuite durant environ un mois en cuve. Puis elle est filtrée avant d'être stockée dans des cuves à eau potable. En huit jours environ, un agriculteur peut ainsi produire près de 5 000 litres d'huile soit la consommation annuelle de ses engins agricoles. Un litre d'huile lui coûte environ 0,45 centimes s'il a acheté ses graines et 10 de moins s'il les a cultivées lui-même. Par ailleurs, ce procédé permet de réduire les gaz à effet de serre. En effet, quand on brûle de l'huile végétale, le bilan énergétique est nul : le CO2 produit est égal au CO2 que la plante a détruit durant sa croissance. Dernier atout de la presse à huile, et non des moindres : ce qui reste de la graine après qu'elle ait été pressée est comestible par les animaux. Les tourteaux gras, riches en protéines, sont par exemple utilisés pour l'alimentation des porcs ou des bovins. «Cet aliment nous évite d'acheter du soja américain pour nos bêtes», se félicite un agriculteur, qui ajoute : «Grâce au projet du Conseil Général, de nombreux autres groupements d'agriculteurs devraient s'engager dans cette voie à la fois économique et respectueuse de l'environnement.» ------------------------------------- France : Les maires dans une mer d'huile http://www.liberation.fr/actualite/terre/221709.FR.php?utk=0006bf47   Energie. Les huiles végétales seront autorisées en janvier pour les collectivités. Le point avec un pionnier de leur utilisation, le socialiste Jérôme Cahuzac.   A titre expérimental, les ministres de l'Agriculture et de l'Industrie, Dominique Bussereau et François Loos, ont autorisé la semaine dernière l'utilisation des huiles végétales pures dans les véhicules des collectivités territoriales. Jusqu'à présent, les agriculteurs produisant ces huiles n'étaient autorisés à les utiliser qu'en autoconsommation, et la vente était passible de poursuites. A partir du 1er janvier, les collectivités pourront s'en servir pour rouler, à condition de «signer des protocoles avec l'Etat», ainsi que les agriculteurs et les marins pêcheurs. Pionnière en la matière, la communauté de communes du Villeneuvois (Lot-et-Garonne) fait déjà rouler depuis un an ses camions bennes à l'huile de tournesol. En juin, le tribunal administratif de Bordeaux lui avait donné tort, et avait annulé ses délibérations. Une demande de sursis à exécution a été introduite. Le point avec le député-maire (PS) Jérôme Cahuzac, président de la communauté de communes.   La décision du tribunal se fait attendre...    Le jugement aurait dû être publié il y a une semaine. Puis il a été reporté à la fin de celle-ci. Et finalement on ne sait pas quand il sera annoncé. Entre-temps, le gouvernement a changé de position afin de ne pas perdre la face. Je ne veux y voir qu'une coïncidence. Lors de l'audience, en octobre, le commissaire du gouvernement avait clairement indiqué que la directive européenne de 2003 autorisant les huiles végétales primait sur le droit national. Tout laisse penser que le sursis va être accordé. Mais si on nous donne raison sur le fond, tout le monde aura le droit d'utiliser ce produit. Alors que le gouvernement veut continuer à en restreindre l'accès.   Quel est votre sentiment face aux annonces des deux ministres ?    C'est un frein supplémentaire. Contrairement à ce qu'ils veulent afficher, cela limite l'utilisation des huiles végétales pures à l'agriculture, à la pêche et aux flottes captives des collectivités. Mais si c'est bon pour les uns, pourquoi ça ne le serait pas pour les autres ? Par ailleurs, ils proposent une taxation de 17 %, à laquelle s'ajoute la TVA agricole à 5,5 %. Ce n'est pas viable. Ça ne peut fonctionner que si on taxe à hauteur de 10 ou 12 %, tout confondu. Donc le combat continue, pour parvenir à une utilisation pour tous, et à une taxation non-dissuasive.   Quelle différence entre les huiles végétales et les autres biocarburants ?    Il existe deux biocarburants : le flex fuel, un substitut d'essence, à base de blé ou de betterave, dont la production est maîtrisée et contrôlée par l'industrie pétrolière, et que le gouvernement veut privilégier. L'autre ce sont les huiles végétales pures, qui remplacent le gasoil, et que le gouvernement fait tout pour stopper. Ces huiles sont produites localement, et les compagnies pétrolières n'ont aucun pouvoir dessus. Il n'y a pas de transport, pas de transformation, la valeur ajoutée reste sur le territoire. Dans le département, les gens connaissent les presses qui produisent de l'huile clandestinement. Ils les utilisent : c'est une distribution locale avec un profit local.   Après un an d'utilisation, avez-vous rencontré des difficultés techniques ?    Aucune. Quand on respecte la norme de filtrage à un micron, ça marche très bien. Nous avons déjà fait plusieurs dizaines de milliers d'euros d'économies. L'exploitation qui nous fournit a augmenté son chiffre d'affaires de 30 %. Et avec 16 000 hectares en jachère dans le département, le potentiel est énorme. Ensuite les déchets végétaux, le tourteau, servent d'alimentation pour le bétail, alors que c'est actuellement un produit qu'on importe. En fait, il n'y a que des avantages. C'est une filière économique qui permet aux territoires ruraux d'espérer.   Comment se présente l'avenir ?    Agen, Marmande, La Rochelle et Château-Thierry l'expérimentent. Plusieurs dizaines d'autres collectivités sont venues s'informer. Du jour où le tribunal nous donnera le sursis à exécution, elles suivront. Sur la taxation, le débat parlementaire va s'ouvrir dans les jours qui viennent. Mais il y a peu de chances que le gouvernement recule. Et dans ce cas, on rouvrira le débat pour la campagne présidentielle."[-]
"http://www.vendee.fr/vendee/actualites/default.asp?art=1480 Avec l'aide du Conseil Général, la Coopérative d'Utilisateurs de Matériel Agricole (CUMA) Défi 85 vient d'acquérir une nouvelle presse à huile végétale brute. L'huile végétale, énergie renouvelable Elle est arrivée mi-octobre, la nouvelle presse à huile semi-automatique que la trentaine d'adhérents de la CUMA Défi 85 attendait tant. Au sein de cette coopérative, un groupe Huile ...[+]

Agriculteur ; Biocarburant ; CO2 / Dioxyde de carbone ; Collectivité locale ; Consommation de carburant ; Coopérative ; Expérimentation ; Région française administrative ; Huile végétale ; Midi Pyrénées ; Pays de la Loire ; Prix du carburant ; Production carburant ; Réalisation ; Tritureuse / presse ; Vehicule municipal

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- n° 190906
Cote CLER : B5
France Energies renouvelables  -  A Rouillon, tu verras de quel bois je me chauffe   http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=4641&title=Energies%20renouvelables ECO-FORUM : un forum international sur les énergies renouvelables, s'est tenu à Rendsburg en Allemagne, les 7-8 septembre 2006. Parmi les participants : M. Daniel Durand, agriculteur à La Meilleraye. C'est donc l'occasion d'aller voir ce qui se passe dans sa ferme du Rouillon à La Meilleraye. Rouillon : 40 hectares, sur lesquels travaillent Daniel et Réjane Durand depuis 25 ans. A notre époque, 40 ha c'est une petite ferme . « Mais nous réussissons à en tirer deux salaires » dit Daniel cependant que Réjane ajoute : « Cela n'a pas été facile. Heureusement que nous avons su réduire les dépenses d'investissement, en particulier les dépenses énergétiques ».. Des oies, des poulets, des brebis : derrière la bergerie se trouvent trois hautes cuves qui contiennent un mélange de céréales, des tourteaux de colza et des tourteaux de tournesol. C'est par là que commence l'explication de Daniel : « Ici c'est la première énergie renouvelable : celle qu'on ne consomme pas. La première règle d'économie, en effet, c'est de réduire la consommation d'énergie ». La façon de produire Il y a deux façons de produire des céréales. L'une utilise les intrants chimiques (en particulier l'azote). L'autre fait confiance à la nature. « La première est 40 % plus gourmande en énergie que la seconde » explique Daniel qui affirme que, pour faire une tonne d'azote, il faut 2500 litres de fuel. « Ici nous n'utilisons pas de cette azote synthétisée de façon chimique. C'est déjà une économie de fuel ». Sans compter qu'il y a de grosses différences dans la façon de cultiver la terre. « Avec l'industrie chimique, l'azote nourrit la plante mais pas la terre, la terre n'est qu'un support et peu à peu elle s'appauvrit en humus. Moi je fais autrement : * 1.- je sème un mélange de céréales (blé, triticale, avoine, seigle) avec des légumineuses (luzerne, petits pois, trèfle). Les légumineuses ont la faculté de synthétiser l'azote de l'air et de fournir cette azote aux céréales. * 2.- j'utilise les déjections animales que j'ai transformées en compost. C'est ainsi que je nourris la terre. Regardez les feuilles des arbres, elles tombent sur le sol en automne et se dégradent peu à peu, en particulier avec l'aide des vers de terre. Je fais la même chose avec le compost. Et j'enrichis l'humus de mes terres. Depuis 15 ans je n'ai mis aucun engrais chimique ». La proximité Deuxième règle d'économie : limiter les transports. « Ici je produis moi-même ce que mangent les brebis et la volaille. N'avoir pas besoin d'acheter, c'est une économie énorme. Souvent on entend dire que les agriculteurs font venir des tourteaux de soja. Les principaux producteurs sont USA, Brésil, Argentine. Vous imaginez la dépense de pétrole nécessaire pour les transports ? ». Innovation La proximité on la retrouve dans l'utilisation des produits naturels. « J'ai ici des capteurs solaires, 20 m2 avec lesquels je produis de l'électricité que je revends à EDF. Mais je suis toujours relié au réseau EDF auquel je fais appel quand c'est nécessaire. Avec mes panneaux solaires je produis de quoi alimenter la totalité de la maison et la moitié de l'exploitation agricole ». « Bientôt nous allons passer à l'énergie éolienne ». La tondeuse à gazon est aussi alimentée par deux capteurs solaires. L'eau chaude de la maison est fournie, 7 mois de l'année, par un chauffe-eau solaire. Et puis il y a le bois. « Ici, sur les 40 ha, il y a 9 km de haies qui me donnent environ 90 m3 de bois déchiqueté, ce qui représente 7500 litres de fuel. Trois fois plus qu'il ne m'en faut ». La maison est équipée d'une chaudière à bois déchiqueté qui peut fonctionner en autonomie pendant 3 semaines. Quand on sait qu'il faut 2,1 litres de pétrole pour produire un litre de fuel de chauffage, on voit quelle est l'économie réalisée. Huile Enfin Daniel et Réjane font leur huile. « 2 hectares de tournesol, 4 hectares de colza. Les semis se font en août, la récolte est en juin. La machine sépare la paille du grain. Le grain se déverse, par une trémie, dans une presse à huile qui extrait l'huile du grain et rejette des tourteaux ». Il s'agit d'une huile de première pression, qui correspond environ à 85 % de l'huile contenu dans les grains. « C'est l'huile la plus assimilable par l'estomac humain, le reste est bien accepté par l'estomac des animaux » .... Il n'empêche que, dans l'industrie agro-alimentaire le grain est « essoré » à 99 % après divers artifices. Cela donne, à la fin, des huiles de moins bonne qualité (digestion). L'huile extraite à la ferme de Rouillon est décantée dans un grand récipient de 1500 litres. « 3 kg de grains donnent 1 litre d'huile et 2 kg de tourteau ». Puis l'huile passe dans un filtre à plaques de cellulose et peut être vendue comme huile de table. Une partie de cette huile sert aussi pour alimenter le tracteur ou la voiture. « Je mets en général moitié fuel, moitié huile. Du tournesol l'été, du colza l'hiver. Je pourrais fonctionner totalement à l'huile, comme en Allemagne, mais il me faudrait pour cela modifier un peu ma voiture, ce que je n'ai pas encore fait ». « Avec tout cela nous estimons être autonomes à 75-80 % » dit Réjane. Tout ceci est le fruit d'une réflexion collective au sein du CIVAM depuis une dizaine d'années. (CIVAM = centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural). Les enjeux de l'huile Il y a deux façons de produire de l'huile : la filière courte et la filière industrielle. La filière courte c'est celle des agriculteurs qui fabriquent leur huile, ou celle de groupements d'agriculteurs qui mutualisent cette production. La filière industrielle correspond au projet de l'usine de diester de Montoir (près de St Nazaire). Daniel Durand pose plusieurs questions. * 1.- qui bénéficiera de la marge financière ? Les agriculteurs producteurs ? Ou les firmes comme Cargill, Total et autres ? * 2.- quelle sera l'efficacité énergétique ? Avec une grosse usine, on va bouffer de l'énergie, au moins sur le transport. Avec la filière courte, il faudra 1 litre de pétrole pour produire 6 litres d'huile. Avec la filière industrielle il faudra 1 litre de pétrole pour produire 3 litres d'huile. * 3.- la filière industrielle ne va-telle pas favoriser l'agriculture intensive, celle qui utilise les intrants chimiques ? Où est l'intérêt s'il faut mettre beaucoup de pétrole pour synthétiser l'azote ? On estime qu'il faudrait 400 litres de fuel pour produire 1000 litres d'huile. Actuellement une réflexion est menée autour d'une utilisation des ressources locales (bois déchiqueté, colza, tournesol). Ce sera sans doute l'objet d'un dossier d'excellence rurale.[-]
France Energies renouvelables  -  A Rouillon, tu verras de quel bois je me chauffe   http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=4641&title=Energies%20renouvelables ECO-FORUM : un forum international sur les énergies renouvelables, s'est tenu à Rendsburg en Allemagne, les 7-8 septembre 2006. Parmi les participants : M. Daniel Durand, agriculteur à La Meilleraye. C'est donc l'occasion d'aller voir ce qui se passe dans sa ferme du Rouillon à ...[+]

Automobile ; Biocarburant ; Bois déchiqueté / Plaquette ; Céréale ; Chaudière bois ; Chauffe Eau Solaire Individuel ; Colza ; Économie d'énergie ; Engin agricole ; Exploitation agricole ; Huile végétale ; Milieu agricole ; Pays de la Loire ; Raccordé réseau ; Réalisation ; Solaire photovoltaïque ; Tournesol ; Tritureuse / presse

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- n° 142
Cote CLER : A1
Si l'intérêt pour l'huile végétale pure et ses coproduits fait toujours l'objet de débats animés dans les campagnes, les projets continuent de se monter. Plusieurs installations de pressage à la ferme se mettent en place. Ces projets incitent les agriculteurs à se regrouper pour partager les frais.

Agriculteur ; Biocarburant ; Bretagne ; Coopérative ; Coût d'exploitation ; Huile végétale ; Limousin ; Picardie ; Poitou Charentes ; Réalisation ; Tritureuse / presse

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- n° 1648
Cote CLER : B2
Les biocarburants sont en vogue. Dans les Côtes-d'Armor, les agriculteurs s'organisent pour produire en commun de l'huile de colza. Une presse à huile devrait bientôt être opérationnelle.

Agriculteur ; Bretagne ; Colza ; Coopérative ; Huile végétale ; Réalisation ; Tritureuse / presse

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