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Comment la France peut-elle raccrocher les wagons de l'industrie européenne quand les places sont devenues chères ? En occupant les segments du marché encore peu fréquentés. En amont, en produisant la matière première, en aval, en tablant sur des produits à haute valeur ajoutée. Le gouvernement a dimensionné un tarif d'achat pour que la France prenne une part importante sur le marché de l'intégration au bâtiment. La stratégie peut payer, mais ne doit pas cantonner le photovoltaïque à un art d'ornement. Celui-ci sera, sur le long terme, une source d'énergie avec laquelle il faudra compter. Alors que la programmation officielle est de 500 MWc en 2015, les experts français, dopés par le nouvel objectif européen de 20 %, envisagent déjà de produire 1 % de l'électricité du pays avec le photovoltaïque et construisent un scénario à 5 000 MWc en 2020 pour y parvenir. Un objectif que l'Allemagne atteindra l'an prochain. Photovoltaïque intégré : Les solutions Branle-bas le combat chez les fabricants de capteurs photovoltaïques. La prime d'intégration de 25 centimes d'euro annoncée en juillet 2006 relance le marché. Les clients ne jurent plus que par les solutions intégrées. « À 30 centimes en surimposition ou en toiture-terrasse, le tarif n'est pas incitatif, estime Stéphane Maureau, directeur commercial et marketing de Tenesol. À 55 centimes en intégré, si. » La demande explose mais, côté matériel, les fabricants avouent avoir été un peu pris de court. Ceux qui avaient déjà commencé à élaborer des solutions d'intégration renforcent actuellement leurs offres, les autres s'y mettent au plus vite. Ce dossier dresse un premier inventaire des techniques disponibles, qui devrait encore s'étoffer dans les prochains mois.[-]