http://www.paysan-breton.fr/article/7549/energie--a-la-scea-%94amzer-zo%93-a-credin.html Les radians d'un des poulaillers et le système de chauffage d'eau pour les veaux de boucherie étaient à renouveler. Je me suis renseigné sur les énergies renouvelables et plus particulièrement sur la filière bois pour remplacer le chauffage au gaz existant ». Soucieux d'abaisser sa facture énergétique et de valoriser le bois de l'exploitation, Antoine, gérant de la SCEA, a pris contact avec l'association Aile (Association d'initiative locale pour l'énergie et l'environnement). Les références des installateurs du secteur, les différentes marques de chaudière et surtout les adresses de producteurs de veaux ayant déjà investi dans le chauffage au bois lui ont été communiquées. « J'ai visité deux installations en veaux de boucherie qui fonctionnaient bien. Par contre, en poulaillers, je n'ai fait aucune visite faute de précédent dans la région à ma connaissance. Je me suis contenté des données recueillies sur internet ». Antoine semble néanmoins convaincu par cette énergie renouvelable et opte pour une chaudière de marque allemande, Heizomat. « Le prix de la chaudière était de 20 000 euros supérieure à certaines de ses concurrentes mais cette marque offre la possibilité de brûler différents types de combustibles sans modification de la structure tels que plaquettes, sciures, copeaux, paille, blé, coques de noisettes, miscanthus ». L'installation est réalisée par la société Thermo Freeze de Rohan (56). Un investissement rapidement amorti L'investissement total s'élève à 150 000 euros répartis entre le bâtiment de stockage des sciures (32 000 euros) et l'installation en elle même (118 000 euros). La Région, le Conseil Général et l'Ademe subventionnent à hauteur de 57 800 euros dans le cadre du programme bois-énergie. « J'ai effectué deux emprunts bancaires. Le premier occasionne des annuités de 9 000 euros pendant 5 ans. Le second, 7 000 euros pendant 7 ans. Les besoins sont de 400 m3 de bois sur l'année ce qui représente environ 4 000 euros ». Antoine exploite le bois des talus sur l'exploitation. 150 m3 sont broyés par Cuma. Le reste est acheté dans une scierie des environs et dans une peupleraie déclassée. La chaudière, garantie sur 5 ans, a une durée de vie minimale de 15 ans et nécessite peu d'entretien. « Le coût total de l'opération, qui avoisine 20 000 euros par an pendant les cinq premières années en tenant compte des annuités liées à l'investissement, est à comparer avec les 18 000 euros de charges de combustible annuelles (gaz propane) des trois dernières années ». Antoine entend optimiser la chaudière en séchant les 200 tonnes de maïs produites sur l'exploitation dès la prochaine récolte. « J'espère 20 euros de valorisation supplémentaire par tonne séchée ce qui me permettra de couvrir le coût de l'ensemble de l'installation même pendant la durée de l'amortissement ». Au niveau zootechnique, le recul n'est pas très important car l'installation est en fonctionnement depuis l'hiver dernier mais il n'y a, selon Antoine, aucun problème. « Dans les poulaillers, il faut une heure pour élever la température de 17°C à 33°C et trois heures environ pour l'élever de 5°C à 33°C ». Les deux poulaillers de 1000 m2 sont équipés de deux aérothermes placés au centre du bâtiment et dirigés en sens inverse pour une répartition homogène de la température.
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