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- n° RCT35 - -
Le rôle des réseaux de chaleur dans la concrétisation des objectifs du Grenelle est indéniable.
Ils permettent d'une part de valoriser de manière optimale la biomasse, la géothermie ainsi que la chaleur de récupération (UIOM, process...) et d'autre part d'exprimer la volonté d'une collectivité de se saisir, sur son territoire, des enjeux liés à l'énergie depuis la production jusqu'à l'usager final.
Aujourd'hui, il existe environ 432 réseaux de plus de 3 MW recensés en France, pour lesquels les EnR&R constituent déjà 31% du bouquet énergétique (dont 23% pour les seules UIOM et 3% pour le bois-énergie) avec une marge de progression encore importante. Parallèlement, coexiste un grand nombre de réseaux bois-énergie de taille plus modeste.
Aussi, face à la diversité des réseaux, ce guide compile et synthétise l'ensemble des invariants à l'ensemble de ces programmations en soulignant le particularisme de chacun, sous forme d'exemples et de pistes à explorer.
Ce guide apporte aux décideurs locaux les premières informations indispensables pour mettre en oeuvre un "Eco-réseau" et de nombreuses pistes pour accompagner leurs politiques territoriales sur cette voie nécessaire et "vertueuse".

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Le rôle des réseaux de chaleur dans la concrétisation des objectifs du Grenelle est indéniable.
Ils permettent d'une part de valoriser de manière optimale la biomasse, la géothermie ainsi que la chaleur de récupération (UIOM, process...) et d'autre part d'exprimer la volonté d'une collectivité de se saisir, sur son territoire, des enjeux liés à l'énergie depuis la production jusqu'à l'usager final.
Aujourd'hui, il existe environ 432 réseaux de ...[+]

Réseau de chaleur ; Région française administrative ; Recensement / Inventaire ; Collectivité locale ; Valorisation énergétique ; Chaleur ; Bâtiment ; Logement ; Chaufferie ; Projet ; Développeur de projet ; Budget ; Aspect financier ; Montage / accompagnement de projet ; Bureau d'étude ; Étude de marché

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- n° 271109
BedZED - pour Beddington Zero Energy (fossil) Development soit Développement énergie zéro fossile en Français - est le premier îlot résidentiel à avoir été construit à grande échelle au Royaume-Uni, sur le principe d'un apport neutre en carbone. Bâti sur un ancien site houiller de 1,7 ha et lancée à l'initiative de l'architecte Bill Dunster, BedZED rassemble une variété de lieux : 82 logements, 2.500 m2 de bureaux et commerces mais aussi un espace communautaire, une salle de spectacles, des espaces verts publics et privés, un centre médico- social, un complexe sportif, une crèche, un café et un restaurant. Pour un coût supérieur de 20% à une construction traditionnelle, l'architecte Bill Dunster a appliqué tous les principes de la construction écologique : économie d'énergie, co-génération, utilisation de matériaux locaux et a intégré les aspects sociaux et les problématiques de transports dans sa réflexion : mixité sociale, commerces de proximité, auto-partage, liaisons par transports en communs, espaces verts favorisant la biodiversité. Résultat : le chauffage y est réduit de 90%, la consommation totale énergétique de 70% et le volume des déchets de 75%. Enfin, plus de la moitié des logements a été réservée à des familles à revenus modestes, selon les voeux de la Fondation Peabody - la plus importante organisation caritative de Londres dédiée à l'habitat et partenaire du projet, selon l'ARENE Ile-de-France1. Si d'autre pays européen sont d'ores et déjà en mesure de présenter des expériences comparables, notamment celles de Vesterbro (Copenhague - Danemark), Fribourg et Kronsberg (Allemagne), ou encore Hammarby (Suède), en France en revanche, les projets commencent seulement à voir le jour. Appel à projets EcoQuartier : A l'occasion de la première conférence nationale sur la Ville durable qui s'est tenue à Paris le 4 novembre 2009, Jean-Louis Borloo et Benoist Apparu ont dévoilé les résultats de l'appel à projets EcoQuartier et de la démarche EcoCité. Pour être retenu, le projet devait s'inscrire dans la continuité des projets territoriaux environnants et s'appuyer sur les outils et documents de planification déjà existants (Plan local d'urbanisme, plan d'occupation des sols). Plus largement, le projet devrait démontrer qu'il bénéficiait non seulement au territoire dans lequel il s'inscrit, mais aussi aux territoires limitrophes. Il visait à promouvoir des quartiers ''durables'' caractérisés par : une gestion durable de l'eau, un traitement optimum des déchets, une biodiversité urbaine, l'utilisation de modes de transports « doux » (tramway, vélo...), la production locale d'énergies renouvelables, des formes urbaines denses, une mixité sociale et fonctionnelle et l'utilisation d'éco-matériaux. ''Le palmarès EcoQuartiers met en lumière ces savoirs-faires en matière d'aménagement. On constitue des références qui soutiennent les comparaisons internationales aux côtés des exemples déjà connus, scandinaves, allemands ou anglais notamment'', expliquait Benoist Apparu, lors de la remise des prix. Pas moins de 160 projets d'écoquartiers - pour beaucoup encore à l'état d'idées - ont répondu à l'appel du ministère. 28 ont reçu un prix, toutefois, seuls quelques projets étaient assez avancés pour prétendre au Grand prix. Pourtant les conclusions du Grenelle de l'environnement ont prévu la réalisation « d'une quinzaine de grands projets d'innovation architecturale, sociale et énergétique » et « d'au moins un EcoQuartier avant 2012 dans toutes les collectivités qui ont des programmes de développement de l'habitat significatif ». Des objectifs qui semblent donc difficiles à tenir. Palmares : Le grand prix national des EcoQuartier a été attribué à la ZAC de Bonne à Grenoble. Ce projet, engagé en 2002 par la municipalité sur les 8,5 ha de l'ancienne caserne de Bonne, est exemplaire en matière de haute qualité environnementale. Les logements sont conçus dans le but d'offrir une efficacité énergétique poussée, en visant les niveaux de consommations en énergie finale de 50 kWh/m2/an pour le chauffage. Différentes mesures sont mises en oeuvre pour parvenir à ces objectifs : isolation par l'extérieur et menuiseries très performantes (à lame d'argon), développement d'approches bioclimatiques en ayant recours à des dispositifs passifs limitant les apports solaires en été et les favorisant en hiver : morphologie des passées de toiture, des balcons, serres et loggias, végétalisation des terrasses ou pergolas, mise en oeuvre d'une ventilation double flux avec récupération de chaleur et enfin utilisation d'équipements économes en électricité dans les parties communes. ''Il y a beaucoup d'idées, beaucoup de bonnes pratiques à s'approprier'', avait fait remarquer le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, en ouverture de la Conférence Nationale Ville Durable. Parmi les autres éco-quartiers récompensés par l'appel à projet du Ministère de l'Ecologie, on distingue les projets ruraux de Douzy, Faux la Montagne et Vitteaux, et des petites villes de Châteaurenard et Claye-Souilly, auxquels s'ajoute un palmarès thématique sur l'eau, la biodiversité et la nature en ville, la gestion des déchets, la mobilité, la sobriété énergétique et les énergies renouvelables, les formes et la densité urbaine et l'éco-construction. Citons encore l'exemple du projet d'écoquartier à Faux-la-Montagne (23) porté par les acteurs du territoire du Parc naturel régional Millevaches en Limousin. Cette démarche innovante en plein milieu rural doit permettre de réinventer le « vivre ensemble », puisqu'il prévoit la création de logements, mais aussi des parties communes à l'usage social évident : un verger, un potager et un lieu de compostage. Plus encore, la restauration d'un four à pain qui restera propriété de la commune illustre la démarche innovante de Faux-la-Montagne, qui souhaite mettre en pratique une démarche collective d'auto-construction. Les 7, 8 et 9 décembre prochains s'organisent d'ailleurs avec le Parc naturel régional Oise-Pays de France les rencontres ''Comment accompagner l'émergence d'écoquartiers en milieu rural ?''. La ZAC du Séqué (Bayonne) a reçu quant à elle un prix dans la thématique « déchets ». Ce futur écoQuartier, voulu sur le quartier populaire de Bayonne Nord, aborde l'ensemble de l'éventail des actions préconisées par le Grenelle en matière de déchets à savoir : une action sur les déchets de chantiers : chantier vert imposé par les Cahiers des charges de cessions de terrains (CCCT) et chantier faible nuisance, une action traditionnelle sur la collecte sélective (micro-déchetterie sur le quartier, containers enterrés...) et surtout pour renforcer le pourcentage de valorisation des déchets, une action sur les déchets fermentescibles avec point de collecte des déchets verts et incitation au compostage individuel des déchets verts et enfin une action prévue de sensibilisation des futurs habitants pour agir sur leurs comportements pour réduire les déchets à la source et favoriser le tri sélectif. Si nombre de projets gravitent notamment autour des aspects de vie et d'efficactité énergétique, la multiplicité des concepts d'écoquartiers montre que la définition devra être précisée. Car pour l'instant aucune ''grille d'évaluation'' n'encadre l'appellation. Le risque est donc grand de voir cette appellation employée à tort et à travers ! - Tous les projets : http://www.ecoquartiers.developpement-durable.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=90[-]
BedZED - pour Beddington Zero Energy (fossil) Development soit Développement énergie zéro fossile en Français - est le premier îlot résidentiel à avoir été construit à grande échelle au Royaume-Uni, sur le principe d'un apport neutre en carbone. Bâti sur un ancien site houiller de 1,7 ha et lancée à l'initiative de l'architecte Bill Dunster, BedZED rassemble une variété de lieux : 82 logements, 2.500 m2 de bureaux et commerces mais aussi un ...[+]

Appel à projet ; Aquitaine ; Ecoquartier ; Région française administrative ; Limousin ; Milieu rural ; Recensement / Inventaire ; Rhône Alpes ; Royaume Uni

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- n° 291
Cote CLER : B2
Avec seulement une quinzaine de microcentrales turbinant l'eau de ses réseaux d'eau, la France se place, dans ce domaine, loin derrière son voisin suisse. L'une des explications semble être administrative. Tour d'horizon de la situation française : microcentrale de l'Échaillon (38), celle de Valloire (73) qui cependant n'est pas en fonctionnement (les crues de l'été 2008 ont emporté la canalisation)

Eau potable ; Eau usée ; Microhydraulique ; Provence Alpes Côte d'Azur ; Puissance installée ; Réalisation ; Recensement / Inventaire ; Réseau d'eau ; Rhône Alpes ; Suisse ; Turbine hydraulique

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- n° 7
Cote CLER : A2
"Depuis 2004, la région s'est engagée dans une démarche développement durable : Agenda 21, Plan Climat, Bilan Carbone. Dans ce cadre elle met particulièrement l'accent sur les filières ""énergies renouvelables"" et ""habitat durable"". Résultat, le Languedoc-Roussillon est aujourd'hui l'une des régions leaders en France pour les investissements dans la MDE et les EnR. Elle est la première région de France métropolitaine pour le photovoltaïque raccordé au réseau; la cinquième région pour l'éolien et une région phare pour le développement du solaire thermique dans le logement social. Elle présente également un fort potentiel dans le domaine du bois-énergie. Plus de 10 500 entreprises sont concernées par ces filières et pas moins de 38 000 personnes travaillent dans la seule filière EnR (ce chiffre devrait augmenter de 8 000 d'ici 2010). Les soutiens de la région aux filières depuis 2006 : - Solaire thermique : 9,8 M€ dont 5,1 pour l'individuel et 4,7 pour le collectif, soit 8 000 chauffe-eau solaires et 214 installations collectives financés. - Solaire photovoltaïque : 22,1 M€ engagés dont 12,5 pour les particuliers et 9,6 pour le collectif, soit 3 400 particuliers aidés et 158 installations PV collectives soutenues. - Bois énergie : 7,8 M€ consacrés au financement de 103 chaufferies bois - Petit éolien : 1,8 M€ consacré à 51 projets d'éoliennes domestiques."[-]
"Depuis 2004, la région s'est engagée dans une démarche développement durable : Agenda 21, Plan Climat, Bilan Carbone. Dans ce cadre elle met particulièrement l'accent sur les filières ""énergies renouvelables"" et ""habitat durable"". Résultat, le Languedoc-Roussillon est aujourd'hui l'une des régions leaders en France pour les investissements dans la MDE et les EnR. Elle est la première région de France métropolitaine pour le photovoltaïque ...[+]

Agenda 21 local ; Agrocarburant ; Aide financière ; Appel à projet ; Bâtiment Basse Consommation - BBC ; Bilan ; Bilan carbone ; Bilan énergétique ; Bois énergie ; Budget ; Chauffe eau solaire ; Chaufferie bois ; Chiffre clé ; Développement durable ; Économie d'énergie ; Électricité renouvelable ; Emploi ; Entreprise ; Éolien ; Financement ; Généralité énergie renouvelable ; Gisement forestier ; Installation collective ; Languedoc Roussillon ; Maitrise De l'Énergie - MDE ; Programme de développement ; Plan Climat Air Energie - PCAET ; Pôle de compétences / pôle de compétitivité ; Politique énergétique ; Politique environnementale ; Potentiel de développement ; Production d'électricité ; Production d'énergie ; Programme d'action ; Réalisation ; Recensement / Inventaire ; Résultat / Conséquence ; Solaire photovoltaïque ; Solaire thermique ; Petit éolien

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- n° 21109
Cote CLER : A2
La liste des installations de méthanisation en France est disponible sur Sinoé, base de données de l'Ademe : http://www.sinoe.org/accesThematique.php?ID=29&KEEP=1

Biogaz ; Région française administrative ; Réalisation ; Recensement / Inventaire ; Site Internet ; Usine de méthanisation

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- n° 291009
Cote CLER : A2
Parmi l'ensemble des secteurs économiques, le bâtiment constitue le plus gros consommateur d'énergie en France. Il consomme actuellement environ 68 millions de tonnes d'équivalent pétrole, soit 42,5% de l'énergie finale totale et génère 123 millions de tonnes de CO2, soit 23% des émissions nationales. Dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique, l'objectif du Grenelle de l'Environnement est de réduire les consommations d'énergie du parc des bâtiments existants d'au moins 38 % d'ici à 2020. Compte tenu des enjeux liés à ce programme et de la multiplicité des acteurs, le Gouvernement a jugé nécessaire que ce chantier fasse l'objet d'un pilotage spécifique. Il a pour cela annoncé le 13 janvier dernier la mise en place d'un Comité stratégique du Plan bâtiment Grenelle. Son chef d'orchestre : Philippe Pelletier, l'Ancien président de l'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH). Installé officiellement le 26 février 2009, ce comité, composé d'une soixantaine de fédérations et d'institutions, est chargé de piloter, pendant une période de deux ans reconductible, le suivi du Plan Bâtiment du Grenelle Environnement. Tous les secteurs de la construction sont concernés : bâtiments publics, logement social, secteur tertiaire et résidentiel… L'heure est aux bilans : Après les présentations par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno du bilan du fond chaleur de l'Ademe et de celui du volet recherche du Grenelle, c'est aujourd'hui les avancées du Plan Bâtiment du Grenelle Environnement qui ont été présentées par le ministre en charge du développement durable Jean-Louis Borloo. Une accélération des demandes de certifications BBC dans la construction neuve, 50.000 éco-prêts à taux zéro (Eco-PTZ) distribués, des audits énergétiques en cours pour la rénovation énergétique des bâtiments de l'Etat, un programme de comptage individualisé des frais de chauffage et une étude lancée sur la mise en place d'un bonus sur les transactions immobilières « vertes »…, le bilan est jugé positif par le Ministre d'État. ''Le train est lancé, on est plutôt en avance'', a commenté Jean-Louis Borloo qui était entouré du secrétaire d'Etat chargé du logement, Benoist Apparu et Philippe Pelletier. ''La demande va plus vite que nous l'avions imaginé'', a renchéri le président du comité stratégique du plan Bâtiment. 50 000 Eco prêts à taux zéro accordés : Lancé le 16 avril dernier pour améliorer l'efficacité énergétique des logements, l'éco-prêt à taux zéro a été accordé à 50.000 foyers pour un montant moyen de 19.000 euros. Reste que c'est 200.000 éco-prêts qui devront avoir été accordés d'ici fin 2010, selon une convention signée le 26 février 2009 entre l'État, les banques et les professionnels du bâtiment et de l'immobilier. ''Dans plus de 27% des cas, les particuliers effectuent trois actions et les caractéristiques techniques des travaux varient en fonction des régions et des climats'', affirme le ministère. Les bouquets de travaux les plus prisés sont les combinaisons associant le remplacement des fenêtres avec l'amélioration du système de chauffage ou de production d'eau chaude, l'isolation de la toiture et l'incorporation d'énergies renouvelables pour le chauffage. Les travaux sont très majoritairement réalisés par des propriétaires occupants de maisons individuelles. Pays de la Loire, Bretagne et Rhône-Alpes représentent à elles seules plus de 30% des éco-prêts. Rénovation de 29.000 logements sociaux : Par ailleurs, la rénovation de près de 28.800 logements sociaux a été programmée grâce au prêt à 1,9% de la Caisse des dépôts (45% du financement), les autres prêts de la Caisse des dépôts (21%), les fonds propres des bailleurs (13%), l'Etat et l'Anru (5%). L'Ile-de-France représente près de 30% des opérations programmées, tandis que les régions Lorraine, Rhône Alpes et Haute Normandie représentent chacune environ 10% des programmes. L'éco-prêt logement social est une mesure, prise à la suite du Grenelle Environnement, pour permettre la rénovation thermique du parc de logements sociaux les plus consommateurs en énergie (« logements énergivores»). 800.000 sont identifiés au sein du parc de logements locatifs sociaux et doivent faire l'objet, dans les prochaines années, d'une rénovation thermique. Une enveloppe de prêts de 1,2 Md€ est déterminée et doit permettre de traiter, sur la période 2009-2010, les 100.000 logements les plus prioritaires (40.000 en 2009 et 60.000 en 2010). Bâtiments basse consommation : En ce qui concerne les certifications bâtiments basse consommation (BBC), les demandes s'envolent : elles sont passées de 853 en 2007 à 2.582 en 2008 et 15.529 pour les 8 premiers mois de 2009. ''Nous avons 20.000 demandes de certification en 2009, 10 fois plus que prévues dans le plan Grenelle'', s'est réjoui Benoist Apparu. Les régions Ile-de-France, Rhône Alpes et Aquitaine représentent 60% des demandes. Le label BBC d'Effinergie repose sur un objectif de consommation maximale pour les constructions neuves fixé à 50 kWhep/m2/an. Rappelons que ce niveau de performance sera l'exigence minimum demandée par la future réglementation thermique qui s'appliquera, pour l'ensemble des bâtiments publics et tertiaires, dès le 1er janvier 2011. Une étude de l'Ademe portant sur 550 bâtiments a montré que le surinvestissement pour concevoir un logement BBC est actuellement de 15%. Dans les bureaux, il est estimé à près de 12%. Mais, rassure Benoist Apparu, ''l'ADEME estime que l'investissement supplémentaire pour les bâtiments BBC devrait être ramené entre 5 et 10 % à l'horizon 2012''. Cet investissement supplémentaire sera rentabilisé entre 10 et 15 ans suivant les cas, grâce aux économies d'énergie permises par les performances BBC. Pour contribuer à accroître la part des logements aux performances énergétiques élevées et permettre de préparer le secteur de la construction à l'entrée en vigueur de RT2012, cette fois au 1er janvier 2013, le gouvernement a décidé, qu'à compter du 1er décembre 2009, le montant maximum du prêt à taux zéro (PTZ) serait majoré jusqu'à 20.000 euros pour les acquéreurs de logements respectant le label « bâtiment basse consommation ». ''Cette majoration s'ajoute au doublement du PTZ décidé par le Gouvernement dans le cadre du plan de relance. Le PTZ est donc triplé pour les acquéreurs de logements BBC'', a expliqué le secrétaire d'Etat chargé du logement. ''Des décrets et arrêtés en ce sens seront signés dans les tout prochains jours'', a confié Jean Louis Borloo. Par ailleurs, les dispositifs fiscaux de soutien à l'accession à la propriété (crédit d'impôt « TEPA ») ou à l'investissement locatif (réduction d'impôt « Scellier ») seront recentrés sur les logements économes en énergie. La déduction de 25% des intérêts d'emprunt pour l'acquisition d'une résidence principale sera réservée à des logements neuf répondants aux normes bâtiments basse consommation (BBC) ou bâtiments à énergie positive (BEPOS). Pour les autres, la déduction sera limitée à 20%. Mais il s'agit de dispositions en cours de discussion au Parlement, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2010. Dispositif du partage des économies des charges : Autres textes à être signés ''dans les jours à venir'', ceux mettant en place le dispositif du partage des économies des charges, lorsque des travaux énergétiques sont réalisés dans un logement en location. Ce nouveau dispositif incitatif, prévu par la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion, doit permettre à la fois d'inciter le propriétaire à réaliser des travaux et de faire baisser les charges des locataires. Reste que l'incitation devrait être faible puisque pour les bâtiments construits avant 1948 ou pour les « petits propriétaires » (possédant moins de 3 appartements), le montant de la contribution est au maximum égal à 10 euros par mois pour un logement d'une pièce, 15 euros par mois pour un logement de deux ou trois pièces, et 20 euros par mois pour un logement de quatre pièces ou plus. Pour le reste des bâtis, il y aura un maximum, le propriétaire percevra un pourcentage des économies d'énergies réalisées calculé après une étude thermique, au maximum de 50% et durant au plus une période de 15 ans. ''La contribution figurera sur une ligne spécifique de la quittance, intitulée « Contribution au partage de l'économie de charges »'', a expliqué Benoist Apparu. Sur un total de 10 millions de logements concernés, le Secrétaire d'État fixe un objectif de ''100.000 logements bénéficiant de ce nouveau dispositif en 2010 et 400.000 par an à partir de 2013''. Responsabiliser les locataires et les propriétaires : Le ministère étudie également le lancement d'un programme national visant à équiper de compteurs individuels d'énergie, les logements situés dans des immeubles chauffés collectivement. ''En France, seuls 10% des immeubles chauffés collectivement sont équipés de dispositifs de comptage individuel d'énergie contre 70% au Benelux, 80% en Autriche ou au Danemark et 95% en Allemagne'', a commenté jean Louis Borloo. Or, selon une étude réalisée par l'ADEME en 2007, l'individualisation des frais de chauffage permettrait de réaliser environ 15% d'économies d'énergie, du fait d'une meilleure information des occupants. Selon une première estimation, le parc cible est constitué d'environ 220.000 immeubles, représentant 4,5 millions de logements. ''Le programme permettrait alors de réduire de 450 millions d'euros par an la facture d'énergie des Français concernés, soit environ 100 euros par logement et par foyer'', estime Benoist Apparu. Enfin, le ministère réfléchit à la mise en place d' un système de « bonus sur les transactions immobilières vertes » afin d'améliorer la performance énergétique des bâtiments existants lors d'un changement de propriétaire.[-]
Parmi l'ensemble des secteurs économiques, le bâtiment constitue le plus gros consommateur d'énergie en France. Il consomme actuellement environ 68 millions de tonnes d'équivalent pétrole, soit 42,5% de l'énergie finale totale et génère 123 millions de tonnes de CO2, soit 23% des émissions nationales. Dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique, l'objectif du Grenelle de l'Environnement est de réduire les consommations d'énergie ...[+]

Bâtiment ; Bâtiment Basse Consommation - BBC ; Certification ; Consommation d'énergie ; Copropriété / Propriétaire ; Grenelle de l'environnement ; Locataire ; Logement social ; Perspective ; Programme de développement ; Prêt à Taux Zéro - PTZ ; Recensement / Inventaire ; Rénovation

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- n° 659
Cote CLER : B4
Vingt-huit écoquartiers, 13 intercommunalités engagées dans une démarche d'écocité, hier le secrétaire d'Etat au logement a présenté les résultats de l'appel à projets lancé par le ministère du développement durable pour « mettre en avant le travail des collectivités territoriales et l'excellence des acteurs français de l'aménagement pour créer une ville plus respectueuse de l'environnement ». Cet appel, avait été lancé dans le cadre du plan ville durable figurant parmi les engagements du Grenelle. 13 écocités en contrat avec l'Etat : Le label d'écocité concerne des agglomérations de plus de 100 000 habitants, prévoyant une croissance démographique d‘environ 50 000 habitants sur une génération, organisées en intercommunalité et travaillant sur une stratégie de développement urbain durable, avec notamment une « vision du territoire qui présente des enjeux environnementaux, paysagers, économiques, sociaux, institutionnels » et un projet décliné suivant les trois piliers du développement durable. 19 collectivités s'étaient portées candidates, 13 ont été retenues au final(1). Après une phase d'expertise et d'élaboration des projets, les collectivités retenues vont désormais engager une négociation avec l'Etat qui débouchera sur une contractualisation début 2011 portant « sur le projet et ses modalités d'accompagnement ». 28 écoquartiers accompagnés : Par ailleurs, le ministère avait lancé un appel à projets pour la création d'écoquartiers, dans l'intention d'inciter les collectivités locales à engager des développements urbains durable à l'échelle des quartiers. Un quartier durable se caractérise par une gestion durable de l'eau, des déchets, par l'usage de modes de transports doux ou alternatifs à la voiture, par une production locale d'énergies renouvelables, par une mixité des fonctions urbaines et des populations, ainsi que par la densité du bâti et l'utilisation d'éco-matériaux. Pas moins de 28 quartiers ont ainsi été retenus. Le Grand prix national a été attribué à la zone d'aménagement concertée Bonne, à Grenoble. La ville par ailleurs retenue comme écocité, aménage sur le terrain d'une ancienne caserne de 8,5 hectares plus de 850 logements, dont 35 % de logements sociaux, 16 000 m©˜ de commerces et bureaux, une école élémentaire, un établissement pour personnes âgées dépendantes, un pôle sportif et un nouveau parc urbain de 3, 5 hectares. Là encore, les projets sélectionnés bénéficieront d'un accompagnement de l'Etat 1 : Bordeaux (Plaine de Garonne), Rennes (Quadrant Nord-Est), Strasbourg (Métropole des Deux-Rives), Plaine Commune (communauté d'agglomération du de Seine-Saint-Denis), Montpellier )De Montpellier à la mer), Nantes - St Nazaire (Eco.Métropole), Metz Métropole (EcoCité 128), Clermont-Ferrand (EcoCité Clermont Métropole) Grenoble (Grenoble EcoCité), Marseille (Marseille Euroméditerranée), Nice (EcoCité Nice Côte d'Azur), le Territoire de la Côte Ouest (La Réunion) et la communauté de communes Pays Haut Val d'Alzette en Moselle (EcoCité Alzette Belval).[-]
Vingt-huit écoquartiers, 13 intercommunalités engagées dans une démarche d'écocité, hier le secrétaire d'Etat au logement a présenté les résultats de l'appel à projets lancé par le ministère du développement durable pour « mettre en avant le travail des collectivités territoriales et l'excellence des acteurs français de l'aménagement pour créer une ville plus respectueuse de l'environnement ». Cet appel, avait été lancé dans le cadre du plan ...[+]

Appel à projet ; Collectivité locale ; Ecoquartier ; Région française administrative ; Recensement / Inventaire ; Résultat / Conséquence

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- n° 193
Cote CLER : C4
Avec plus de 100 000 unités installées annuellement depuis trois ans dans les pays de l'Union européenne, les pompes à chaleur géothermiques se sont progressivement imposées comme un mode de chauffage confortable, économe et soucieux de l'environnement.

Capacité de production ; Chiffre clé ; Chiffre d'Affaire ; Emploi ; Entreprise ; Europe ; Livre Blanc ; Marché européen ; Pompe à chaleur ; Puissance installée ; Recensement / Inventaire

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- n° 193
Cote CLER : C4
Instauré en 2005, le crédit d'impôt français a, depuis, fait ses preuves en tant que soutien au développement des énergies renouvelables. D'après l'étude européenne Refund+, coordonnée par Observ'ER, cette mesure est la seule qui ait eu un impact réel sur les volumes de ventes des applications de chauffage individuelles. http://www.energies-renouvelables.org/refund/

Aide financière ; Bilan ; Bois énergie ; Crédit d'impôt ; Europe ; Fiscalité ; Aspect historique ; Marché français ; Politique énergétique ; Recensement / Inventaire ; Solaire thermique

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- n° 193
Cote CLER : C4
Comment choisir son installateur ? Pour tenter d'apporter des réponses concrètes à cette question, l'ingénieur photovoltaïcien Philippe Lagarde s'est glissé dans la peau d'un client ordinaire. Pendant plusieurs semaines, 13 sociétés se sont déplacées sur un site près de Carcassonne. Certaines visites ont été très professionnelles, d'autres un peu moins.

Appareil de mesure ; Audit ; Charte qualité ; Coût d'investissement ; Entreprise ; Fournisseur / Distributeur ; Région française administrative ; Installateur ; Installation ; Maintenance / Entretien ; Masque / Ombre ; Professionnel ; Qualification ; Raccordement réseau ; Recensement / Inventaire ; Rentabilité ; Solaire photovoltaïque ; Suivi

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