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Documents Séquestration CO2 58 résultats

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Cote CLER : en ligne
ARTICLE EN LIGNE
L'INRA présentait le 13 juin 2019 les résultats d'une étude commanditée par le ministère de l'agriculture et de l'alimentation et l'ADEME : « Stocker du carbone dans les sols français : quel potentiel au regard de l'objectif 4 pour 1000 et à quel coût ? ». Principaux résultats et regard du Réseau Action Climat.

Stockage de CO2 ; CO2 / Dioxyde de carbone ; Réseau Action Climat ; Changement climatique ; Puits de carbone ; Gaz à Effet de Serre / GES ; Séquestration CO2

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ARTICLE EN LIGNE
Dans le contexte du changement climatique, le stockage géologique du CO2 est une technique qui vise à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Séquestration CO2 ; Changement climatique ; Outil pédagogique ; Gaz à Effet de Serre / GES

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Réalisée tous les 5 ans depuis 1995, l'étude des Technologies clés permet de fournir aux entreprises, aux acteurs économiques et aux pouvoirs publics un cadre de référence sur les technologies d'avenir.

Généralité énergie ; Technologie ; Entreprise ; Énergie marine ; Solaire thermodynamique ; Pile à combustible ; Séquestration CO2 ; Solaire photovoltaïque ; Nucléaire ; Éolien ; Hydrolienne ; Géothermie ; Stockage de l'énergie ; Réseau électrique intelligent ; Raffinerie / Raffinage ; Biomasse ; Traitement/épuration

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- n° 1693
Cote CLER : B2
Contrairement aux dirs du ministère de l'Écologie, le Grenelle 2 ne change pas fondamentalemnt la donne pour les énergies renouvelables (EnR), hormis l'éolien, dont le développemnt est paradoxalemnt bridé par de nouvelles contraintes. L'innovation viendra du terrain, à travers les schémas régionaux du climat, de l'air et de l'énergie, et des schémas de raccordement des EnR aux réseaux de distribution, avec des acpacités qui leur seront réservées pendant dix ans. Le Grenelle 2 aborde la question surtout sous l'angle de la maîtrise de l'énergie, avec l'obligation pour les collectivités de plus de 50 000 habitants de réaser un plan climat territorial. Une mesure déclinée aux entreprises de plus de 500 salariés, avec un bilan des gaz à effet de serreet un plan d'action obligatoire. Qaunt aux énergéticiens, difficile d'imputer au Grenelle la montée en puissance des certificats d'économie d'énergie, prévue dès l'origine. Mais c'est le véhicule législatif choisi pour fixer un objectif plus ambitieux et élargir le dispositif aux distributeurs de carburants.[-]
Contrairement aux dirs du ministère de l'Écologie, le Grenelle 2 ne change pas fondamentalemnt la donne pour les énergies renouvelables (EnR), hormis l'éolien, dont le développemnt est paradoxalemnt bridé par de nouvelles contraintes. L'innovation viendra du terrain, à travers les schémas régionaux du climat, de l'air et de l'énergie, et des schémas de raccordement des EnR aux réseaux de distribution, avec des acpacités qui leur seront réservées ...[+]

Allemagne ; Biogaz ; Certificat d'économie d'énergie ; Efficacité énergétique ; Énergie marine ; Éolien ; Éolienne ; Généralité énergie renouvelable ; Grenelle de l'environnement ; Maitrise De l'Énergie - MDE ; Offshore ; Séquestration CO2 ; Solaire photovoltaïque

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- n° 261109
Dans une étude consacrée aux filières vertes, le Commissariat Général au développement durable (CGDD) a analysé les forces et les faiblesses de 17 filières et a proposé pour chacune d'entre elles des objectifs de développement à moyen et long terme. Le but final étant de proposer une stratégie industrielle ''pertinente'' qui permette de ''maximiser'' l'impact de chaque filière dans la croissance verte française. ''Toutes ces filières ont besoin d'une feuille de route stratégique claire, d'un investissement public massif dans la R&D et dans la mise en place d'infrastructures ainsi que d'un soutien fort destiné aux PME innovantes afin d'en faire les futurs leaders du marché'', note le rapport. Définition des secteurs porteurs : L'étude qui compte plus de 120 pages, distingue 6 filières prioritaires en termes de politique industrielle, compte tenu du rôle que la France pourrait y jouer et de l'intérêt qu'elle en retirerait en terme de développement économique : véhicules décarbonés, énergies marines, biocarburants de 2ème et 3ème générations, éolien off-shore (en mer), efficacité énergétique du bâtiment et captage et stockage de CO2. Elle identifie également cinq secteurs pour lesquels le potentiel français, sans être de premier plan actuellement, est suffisamment important pour qu'un plan d'action bien orienté permette à la France de jouer un rôle notable sur certains segments de marché : batteries embarquées, chimie verte, biomasse matériaux, photovoltaïque et smart grids. Enfin, le document retient 4 filières dans lesquelles la France a des atouts majeurs, mais dont le potentiel de croissance du marché est probablement un peu moindre, parce qu'il s'agit de filières relativement mâtures : applications satellitaires en métrologie, recyclage des déchets à haute valeur ajoutée, géothermie profonde (filière en décollage) et biomasse énergie. Des filières complémentaires dans le domaine de l'eau et des piles à combustible sont proposées à analyse par le CGDD. De potentiels champions bleu blanc rouge : Sur ces bases, le document distingue les filières dans lesquelles la France peut espérer voir se constituer des champions mondiaux parmi les entreprises françaises : véhicules électriques, captage et stockage de CO2, énergies marines, éolien off-shore, biocarburants de 2ème et 3ème générations, applications satellitaires en terme de métrologie, recyclage des déchets à haute valeur ajoutée. Il repère en outre les filières dans lesquelles la France a intérêt à soutenir l'implantation de grandes entreprises étrangères ou à s'associer avec elles : captage et stockage de CO2, éolien off-shore, métrologie satellitaire, biomasse matériaux et smart Grids. Il précise aussi dans chaque filière le rôle respectif du tissu de PME et des grandes entreprises. Il liste par ailleurs les filières pour lesquelles la France est aujourd'hui relativement mal positionnée alors que le marché est très prometteur à l'instar du marché du stockage de l'énergie et de l'éolien on-shore (terrestre). Identifier les graines de champions : À l'occasion de la visite de la société Leosphere, une PME française basée à Orsay (91) spécialisée dans les technologies vertes, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno, a annoncé, vendredi 20 novembre, le lancement d'une consultation publique sur ces documents avec l'ouverture d'un forum Internet sur le sujet. ''Il s'agit d'identifier toutes ces filières d'avenir et toutes ces pépites qu'on a en France'', a expliqué la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, citant l'exemple de la PME visitée et spécialisée en observations atmosphériques par LIDAR. Outre le recueil de contributions en ligne, la consultation, ouverte jusqu'au 15 janvier 2010, sera notamment à l'ordre du jour des débats début décembre entre les chefs d'entreprises et personnalités qualifiées qui composent le Comité d'orientation stratégique des éco-industries (COSEI). ''L'objectif de la consultation est d'échanger avec tous les acteurs concernés, d'améliorer encore le diagnostic établi et de définir, ensemble, les orientations à prendre en matière de technologies vertes, explique le ministère. On a des talents mais il ne faut pas qu'ils partent à l'étranger parce qu'on n'arrive pas à les accompagner, a prévenu Chantal Jouanno à l'occasion de sa visite. Ce document et cette consultation vont nous permettre très concrètement, dans le cadre du grand emprunt, de déterminer les projets prioritaires, a-t-elle souligné. Il faudra mettre de l'argent là où il faut et ne pas s'éparpiller''. Le rapport complet : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_filieres_vertes_document_de_concertation_basse_definition__cle18ad29.pdf Le site de la consultation publique : http://enqueteur.dicom.sg.developpement-durable.gouv.fr/index.php?sid=64932&lang=fr[-]
Dans une étude consacrée aux filières vertes, le Commissariat Général au développement durable (CGDD) a analysé les forces et les faiblesses de 17 filières et a proposé pour chacune d'entre elles des objectifs de développement à moyen et long terme. Le but final étant de proposer une stratégie industrielle ''pertinente'' qui permette de ''maximiser'' l'impact de chaque filière dans la croissance verte française. ''Toutes ces filières ont besoin ...[+]

Bâtiment ; Batterie ; Biocarburant ; Biomasse ; Efficacité énergétique ; Emploi ; Énergie marine ; Éolien ; Géothermie ; Marché français ; Offshore ; Potentiel de développement ; Réseau électrique intelligent ; Séquestration CO2 ; Solaire photovoltaïque ; Véhicule alternatif

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- n° 81009
Cote CLER : A2
Le Plan technologique stratégique pour l'énergie (Plan SET), présenté en novembre 2007 par la Commission européenne et adopté par le Conseil de l'Union européenne en février 2008, vise à doter l'Europe d'un nouvel agenda de recherche dans le domaine de l'énergie pour atteindre l'objectif de réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020. Il s'agit de coordonner les programmes de recherche déjà mis en oeuvre dans chaque Etat membre, dans le cadre du programme cadre européen de recherche (7ème PCR) ou encore au sein des plateformes européennes de technologie. Le Plan SET doit surtout permettre de développer un portefeuille de technologies à faible teneur en carbone afin d'éviter que l'Union européenne ne soit contrainte de les importer. Six technologies ont déjà été identifiées comme stratégiques et font l'objet d'initiatives industrielles. Elles concernent l'énergie éolienne avec la démonstration de grandes turbines, l'énergie solaire pour la démonstration à grande échelle dans le domaine de l'électricité photovoltaïque et de l'énergie solaire concentrée, la bioénergie axée sur les biocarburants de seconde génération, le piégeage, le transport et le stockage du CO2 (CCS) mais aussi le développement d'un système électrique intelligent et la fission nucléaire axée sur les technologies de la quatrième génération. Mais pour favoriser ces technologies énergétiques, une augmentation des investissements publics et privés s'avère nécessaire. En juillet 2008, les députés européens avaient déjà demandé à la Commission d'assurer, dès 2009, qu'au moins 2 milliards d'euros par an du budget de l'UE soient dédiés aux technologies décarbonées, ''si l'on veut faire de l'Union européenne un fer de lance dans ce secteur''. Ils avaient également exhorté la Commission d'accorder ''une place plus importante'' à l'efficacité énergétique dans le Plan SET. 8 milliards d'euros par an d'investissements d'ici 2020 : Dans cette perspective, la Commission européenne a dévoilé le 7 octobre son projet visant à quasiment tripler le financement de la recherche énergétique peu émettrice de CO2 sur les dix prochaines années. L'objectif est de passer de 3 à 8 milliards d'euros par an d'investissements, provenant du secteur public et privé au niveau national et européen, selon la communication présentée par la Commission qui a appelé l'industrie ''à prendre de plus grands risques''. Au total, 50 milliards d'euros de financements supplémentaires pourraient ainsi être dégagés d'ici 2020, afin de rester dans la course face au Japon et aux Etats-Unis. Pour Janez Potocnik, commissaire européen chargé de la Recherche, ''avec les estimations actuelles, la Commission veut faire du plan SET le tremplin vers une économie sobre en carbone, qui ne pourra devenir une réalité que si les acteurs publics et privés coordonnent leurs ressources de manière cohérente''. La Commission européenne propose ainsi d'allouer au global 16 milliards d'euros pour la recherche dédiée à l'énergie solaire qui pourrait fournir 15% des besoins en électricité de l'UE en 2020 et 6 milliards d'euros pour développer l'énergie éolienne qui pourrait contribuer à hauteur de 20%. Les investissements dans le nucléaire devraient atteindre 7 milliards d'euros pour développer les centrales de quatrième génération. 13 milliards d'euros pourraient aller aux projets CCS, et 9 milliards seront dédiés aux agrocarburants de seconde génération. Afin d'améliorer l'efficacité énergétique, 30 ''villes intelligentes'' économes en énergie pourraient également être construites grâce à 11 milliards d'euros. Ces villes durables s'engageraient à réduire de 40 % leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 par rapport à 1990. ''L'augmentation actuelle des investissements intelligents dans la recherche constitue une opportunité de développer de nouvelles sources de croissance, d'écologiser notre économie et d'assurer la compétitivité de l'UE lorsque nous sortirons de la crise'', a souligné Janez Potocnik. La Commission a ainsi appelé les pouvoirs publics, les entreprises et les chercheurs à se mobiliser d'ici 2020 pour le développement des technologies énergétiques à faible émission de carbone. Pour accompagner ce développement, la Commission a également annoncé aujourd'hui le lancement d'un système d'information en ligne sur le plan SET baptisé ''Setis'' (http://setis.ec.europa.eu/) qui fournit les derniers résultats scientifiques concernant l'état d'avancement, les prévisions et les niveaux d'investissement en R&D dans le domaine des technologies sobres en carbone. Selon la Commission, les financements publics et privés ''aideront un secteur industriel en pleine croissance et contribueront à créer de l'emploi''. Rappelons que l'objectif européen de 20 % d'énergies renouvelables d'ici 2020 permettrait notamment de créer 2,8 millions d'emplois (contre 1,4 million en 2005), et créer une valeur ajoutée totale d'environ 1,1 % du PIB, d'après l'étude EmployRES publiée en juin. Dans un communiqué, si le Conseil européen des énergies renouvelables (EREC) a notamment salué la proposition de la Commission en matière d'EnR (place de l'éolien, solaire, biomasse) et du projet des villes économes en énergie, il a de nouveau regretté le manque d'attention accordé au secteur du chauffage et au refroidissement et l'exclusion de la géothermie, du solaire thermique ou des énergies marines dans les initiatives industrielles proposées. - Télécharger la proposition de la Commission (anglais) : http://ec.europa.eu/energy/technology/set_plan/set_plan_en.htm - le site Setis : http://setis.ec.europa.eu/[-]
Le Plan technologique stratégique pour l'énergie (Plan SET), présenté en novembre 2007 par la Commission européenne et adopté par le Conseil de l'Union européenne en février 2008, vise à doter l'Europe d'un nouvel agenda de recherche dans le domaine de l'énergie pour atteindre l'objectif de réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020. Il s'agit de coordonner les programmes de recherche déjà mis en oeuvre dans chaque Etat ...[+]

Biocarburant ; Budget ; Commission européenne ; Concentrateur solaire ; Éolien ; Financement ; Gaz à Effet de Serre / GES ; Nucléaire ; Programme de développement ; Recherche ; Réseau électrique intelligent ; Séquestration CO2 ; Solaire photovoltaïque

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- n° 81009
Cote CLER : A2
L'étude du projet de loi Grenelle 2 se poursuit au Sénat avec les articles portant sur l'énergie et le climat. Émissions de GES, EnR : les nombreux sujets ont déclenché des débats animés notamment sur le classement ICPE des éoliennes. Les débats ont repris au Sénat sur le projet de loi Grenelle 2. Les sénateurs ont apporté leur éclairage sur la quinzaine d'articles du chapitre dédié à l'énergie et au climat. Un cadre juridique pour le captage et le stockage de CO2 : Les sénateurs ont approuvé la mise en place d'un cadre juridique pour les opérations pilotes de stockage de dioxyde de carbone. Ces opérations feront donc l'objet d'une autorisation après la réalisation d'une étude de dangers et d'une enquête publique. L'autorisation détermine notamment le périmètre du stockage et les formations géologiques auxquels elle s'applique. Il fixe, en particulier, la composition du gaz injecté, la durée des essais d'injection et la masse maximum de dioxyde de carbone pouvant être injectée. Cette durée et cette masse ne pourront pas excéder cinq ans et 500.000 tonnes. Plusieurs décrets devraient préciser ces modalités. Création des schémas régionaux du climat, de l'air et de l'énergie : Les sénateurs ont également validé la réalisation des schémas régionaux du climat, de l'air et de l'énergie. Sous la responsabilité des régions, ces schémas s'appuieront sur un inventaire des émissions de polluants atmosphériques, de gaz à effet de serre (GES) et un bilan énergétique pour fixer à l'horizon 2020 et 2050, les orientations politiques permettant d'atténuer les effets du changement climatique et de s'y adapter, de prévenir ou de réduire la pollution atmosphérique et les objectifs qualitatifs et quantitatifs à atteindre en matière de valorisation du potentiel énergétique. Les plans de protection de l'atmosphère devront être rendus compatibles avec ces schémas régionaux. Les nouveaux schémas régionaux de raccordement au réseau des énergies renouvelables devront être établis simultanément par les gestionnaires du réseau. Les entreprises employant plus de 500 personnes devront également établir un bilan des émissions de GES de même que l'Etat, les collectivités territoriales et les groupements de communes de plus de 50.000 habitants. Ces bilans seront réalisés aux plus tard le 1er janvier 2011 selon la même méthodologie et mis à jour tous les 5 ans. À la suite, les collectivités devront réaliser un plan climat-énergie territorial pour le 31 décembre 2012. Tarif d'achat de l'électricité pour les collectivités : Suite à l'adoption de l'article 33 par les sénateurs, les départements et les régions pourront désormais bénéficier du tarif d'achat de l'électricité produite à partir de sources renouvelables. Les installations concernées devront être implantées sur les territoires de ces collectivités et être liées à des équipements assurant des missions de services publics relevant de leurs compétences. Toute personne morale pourra également exploiter une installation de production d'électricité solaire intégrée aux bâtiments dont elle est propriétaire et bénéficier de ce tarif d'achat. Cette nouvelle précision est notamment destinée aux organismes d'HLM. Du nouveau pour les réseaux de chaleur…: Les sénateurs ont validé un article qui ajoute les investissements liés au développement des énergies renouvelables parmi les raisons qui peuvent justifier la prolongation d'une concession d'un réseau de chaleur. L'article simplifie également la procédure de classement des réseaux, procédure qui permet d'imposer le raccordement au réseau de chaleur. Le classement sera désormais prononcé par la collectivité territoriale mais les sénateurs n'ont pas souhaité supprimer l'enquête publique comme le prévoyait le texte d'origine. Le classement sera également conditionné à la pérennité de la ressource en énergies renouvelables ou de récupération. Il pourra être abrogé si l'alimentation à plus de 50% par une énergie renouvelable n'est plus garantie. Des compteurs d'énergie devront également être mis en place d'ici 5 ans pour tous les abonnés afin de lutter contre les pertes du réseau de chaleur. Par ailleurs, les abonnés d'un réseau de chaleur pourront désormais demander un réajustement de la puissance souscrite après avoir réalisé des travaux de rénovation. … et les éoliennes : Les sénateurs ont précisé et modifié la procédure d'établissement des Zones de Développement de l'Eolien (ZDE) et notamment les critères à prendre en compte. Alors que le Gouvernement souhaitait fortement allonger la liste des critères, les sénateurs ont choisi de ne rajouter ''que'' la sécurité publique, la biodiversité et le patrimoine archéologique aux critères déjà en vigueur (le potentiel éolien de la zone, la possibilité de raccordements aux réseaux électriques, la protection des paysages, des monuments historiques et des sites remarquables et protégés). Les sénateurs ont par ailleurs validé l'exclusion des éoliennes en mer au dispositif des Zones de Développement de l'Eolien. Ces dernières pourront toutefois continuer à bénéficier des tarifs d'achat de l'électricité produite. En revanche, conformément à ce qui était prévu par le projet de loi, les sénateurs ont approuvé l'inclusion des éoliennes terrestres et maritimes dans le dispositif des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) mais cette intégration a été reculée d'un an, autrement dit au 1er janvier 2011. Les projets dont le permis de construire a été délivré avant cette date ne seront pas concernés. Cette année supplémentaire devrait permettre de publier le décret et les arrêtés nécessaires au basculement vers le régime ICPE. Inquiets pour l'avenir de la filière, les sénateurs de l'opposition ont fait valider un amendement fixant des objectifs intermédiaires de développement des éoliennes : 4.500 MW installés entre 2009 et 2011, 5.000 MW supplémentaires sur la période 2012-2014, 5.500 MW pour 2015-2017 et 6.000 MW entre 2018 et 2020 pour atteindre au final 25.000 MW de production en 2020 conformément aux engagements du Grenelle 1. Déception pour France Nature Environnement : La Fédération France Nature Environnement a fait part de sa déception à l'issue des débats : ''les espoirs de sauver l'éolien s'amenuisent''. Selon les associations avec cette nouvelle réglementation la France va à contre-courant de ses engagements internationaux : ''bénéficiant d'une technologie aboutie, l'éolien est l'une des énergies renouvelables les plus prometteuses. Sans la développer, la France ne sera jamais en mesure de se conformer à ses engagements internationaux. De plus, en complexifiant de la sorte le régime des éoliennes, la France prend le risque de se voir condamnée par la justice communautaire au titre de la violation de la directive ENR 2009/28,'' ajoute FNE. La fédération se réjouit toutefois de l'adoption de l'amendement fixant des objectifs intermédiaires mais déplore la manière dont ils sont fixés. ''Il y a un risque à mesurer la production d'électricité en puissance nominale (en mégawatts),'' explique FNE qui préfère une évaluation en pourcentage. Elle demande donc au gouvernement de reprendre ce mode de calcul en pourcentage dans la Programmation Pluriannuelle des Investissements (PPI). Ainsi, quel que soit le volume de la production d'électricité, une part obligatoire d'énergie proviendra de l'éolien. La PPI a été présentée en juin dernier par le Gouvernement. Elle doit encore être évaluée par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) avant d'être transmise au Parlement. En attendant les Sénateurs poursuivent leur discussion et se sont attaqués aux dispositions relatives à l'agriculture, la biodiversité et à la mer.[-]
L'étude du projet de loi Grenelle 2 se poursuit au Sénat avec les articles portant sur l'énergie et le climat. Émissions de GES, EnR : les nombreux sujets ont déclenché des débats animés notamment sur le classement ICPE des éoliennes. Les débats ont repris au Sénat sur le projet de loi Grenelle 2. Les sénateurs ont apporté leur éclairage sur la quinzaine d'articles du chapitre dédié à l'énergie et au climat. Un cadre juridique pour le captage et ...[+]

Bilan carbone ; Bilan énergétique ; Collectivité locale ; Électricité renouvelable ; Entreprise ; Éolien ; Grenelle de l'environnement ; Réglementation ; Monument historique ; Objectif ; Offshore ; Permis de construire ; Plan Climat Air Energie - PCAET ; Politique énergétique ; Politique environnementale ; Puissance installée ; Réseau de chaleur ; Schéma régional ; Séquestration CO2 ; Site classé ; Tarif d'achat ; ZDE - Zone de Développement de l'Éolien

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- n° 100909
Cote CLER : A2
Photobioréacteur de culture de microalgues : Face aux doutes grandissants vis-à-vis de l'intérêt écologique des agrocarburants de première génération, les recherches pour trouver des sources de biomasse intéressante pour la fabrication de carburants alternatifs au pétrole s'accentuent. La flore marine est une option de plus en plus étudiée. Forte teneur en lipides (jusqu'à 50% de leur poids sec), absence de compétition avec les ressources alimentaires, faible besoin en pesticides : les avantages sont nombreux. Les microalgues suscitent également beaucoup d'intérêt pour leur capacité à absorber de grand volume de CO2 pour leur croissance. De nombreux projets en cours visent à produire des algues en grande quantité grâce aux effluents gazeux de centrale riches en CO2. En Allemagne par exemple, une installation de production d'algues a été installée près d'une centrale à gaz du groupe E.ON et une autre près de la centrale à charbon du groupe RWE. Dans cette installation d'environ 600 m2, les algues seront approvisionnées en CO2 directement par les gaz sortant de la centrale. À partir du CO2, d'eau et de lumière solaire, les microalgues réalisent la photosynthèse et se multiplient, générant ainsi de la biomasse utilisable dans différents secteurs (carburants, cosmétique, pharmacie, alimentation). Des chercheurs français veulent désormais aller plus loin et coupler la production de biomasse, le captage du CO2 à la production de biogaz. Dans le cadre du projet Symbiose, le Laboratoire de Biotechnologie de l'Environnement de l'INRA de Narbonne, le Laboratoire Ecosystèmes Lagunaires de l'Université Montpellier 2, l'équipe COMORE de l'INRIA Sophia Antipolis, le Laboratoire de physiologie des Algues de l'IFREMER de Nantes et la société Naskeo Environnement, spécialiste de la méthanisation, vont travailler pendant trois ans sur ce concept. L'idée est de produire de la biomasse grâce à des algues, des émissions de CO2 industriel, l'énergie solaire et de méthaniser cette biomasse et d'autres déchets organiques pour produire du méthane, le tout dans un même réacteur. Schématiquement, on peut imaginer qu'une partie du réacteur (en surface) sera réservée à la production de biomasse avec l'association algues/lumière/CO2. Cette production de biomasse rejettera de l'oxygène qui sera consommé et transformé en CO2 par des bactéries aérobies. L'autre partie du réacteur sera consacrée à la méthanisation avec l'association algues/bactéries anaérobies qui produira du CO2 et du méthane. Le projet SYMBIOSE a pour vocation d'exploiter des mécanismes qui s'opèrent dans les environnements naturels aquatiques tout en les contrôlant afin d'optimiser l'efficacité du captage de la lumière et du CO2, et la pérennité des cultures, expliquent les partenaires. Les recherches viseront donc dans un premier temps à identifier des algues qui peuvent répondre aux exigences de ce système de production et de déterminer dans un second temps leurs conditions optimales de croissance. Les organismes sélectionnés et caractérisés seront par la suite mis en culture dans les pilotes à l'échelle laboratoire et pré-industrielle. Côté méthanisation, il s'agira d'optimiser la production de biogaz à partir des biomasses photosynthétiques associées à des substrats organiques externes en recherchant des populations bactériennes naturellement associées aux microalgues. Selon les partenaires du projet, cette technologie permettra de réduire considérablement les coûts inhérents aux processus de transformation des biomasses en énergie, tout en obtenant à plus court terme des bilans énergétiques meilleurs. Le projet Symbiose bénéficie de la labellisation des pôles de compétitivité Capénergie et Derbi et son budget total s'élève à 2,5 millions d'euros. 1 million d'euros sera apporté par l'Agence Nationale de la Recherche.[-]
Photobioréacteur de culture de microalgues : Face aux doutes grandissants vis-à-vis de l'intérêt écologique des agrocarburants de première génération, les recherches pour trouver des sources de biomasse intéressante pour la fabrication de carburants alternatifs au pétrole s'accentuent. La flore marine est une option de plus en plus étudiée. Forte teneur en lipides (jusqu'à 50% de leur poids sec), absence de compétition avec les ressources ...[+]

Algue ; Biocarburant ; Biogaz ; Carburant ; Expérimentation ; Laboratoire ; Languedoc Roussillon ; Recherche ; Séquestration CO2

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- n° 27
Cote CLER : A1
Le soutien à la recherche dans les domaines de l'environnement et de l'énergie est une priorité de l'ADEME. Parmi les leviers d'action, le Fonds démonstrateur de recherche accélère l'émergence de nouvelles technologies de l'énergie.

Organisme ; Bâtiment à énergie positive - BEPOS ; Budget ; Fonds démonstrateur de recherche ; Généralité énergie ; Plan Véhicule Propore ; Projet ; Recherche ; Séquestration CO2 ; Solaire photovoltaïque ; Solaire thermodynamique ; Technologie ; Transport

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