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Documents Déchet industriel 35 résultats

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- n° 533 - p.26 à p.27
La malterie du groupe Boortmalt à Issoudun, a mis en route depuis 2013 une chaufferie biomasse qui doit produire un quart de l'énergie du site et dont la particularité est de brûler des résidus de céréales dont une partie provient du site même.

Bois énergie ; Biomasse ; Industrie ; Déchet industriel ; Chaufferie ; Déchet organique ; Bois énergie ; Indépendance énergétique ; Combustible ; Combustion ; Chaudière

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- n° 27 - p.14 à p.16
Cote CLER : A1
Les ministères Clément Gignac et Sam Hamad annonçaient récemment l'intention du gouvernenment du Québec d'octroyer 27 millions de dolars pour le financement de la toute première usine commerciale à pleine échelle d'éthanol cellulosique du Québec. d'une capacité estimée de 38 millions de litres par an, cette usine utilsera la technologie exclusive d'Enerkempour transformer

Canada ; Politique énergétique ; Déchet industriel ; Éthanol ; Usine de fabrication/production ; Construction

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- n° 34 - p.77 à p.77
L'installation des panneaux photovoltaïques a débuté dans les années 90. d'une durée de vie 20 à 30 ans, les premiers panneaux solaires installés soulèvent aujourd'hui la question du recyclage. L'association PV Cycle estime que le nombre de panneaux solaires usagés augmentera en Europe dans les années à venir: en 2010, le recyclage représenterait 500 tonnes, il est estimé à 2000 tonnes par an en 2020. L'exception réglementaire de la filière solaire est en remis en question par le Communauté Européenne: les industriels anticipent d'ores et déjà ce changement.[-]
L'installation des panneaux photovoltaïques a débuté dans les années 90. d'une durée de vie 20 à 30 ans, les premiers panneaux solaires installés soulèvent aujourd'hui la question du recyclage. L'association PV Cycle estime que le nombre de panneaux solaires usagés augmentera en Europe dans les années à venir: en 2010, le recyclage représenterait 500 tonnes, il est estimé à 2000 tonnes par an en 2020. L'exception réglementaire de la filière ...[+]

Recyclage ; Module photovoltaïque ; Solaire photovoltaïque ; Directive européenne ; Déchet électronique/électrique ; Couche mince ; Réglementation ; Commission européenne ; Impact environnemental ; Europe ; Déchet industriel ; Industrie ; Secteur industriel

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- n° 303 - p. 38 à p. 40
Dans un contexte de recherche de technologies économes, compactes, produisant peu de déchets, le traitement des effluents industriels par méthanisation se distingue par sa faible consommation d'énergie et la possibilité de valoriser le biogaz produit. Le dispositif reste toutefois difficile à maîtriser et requiert que les effluents soient bien caractérisés.

Méthanisation ; Usine de méthanisation ; Effluent ; Déchet ; Déchet industriel ; Production d'énergie ; CH4 / Méthane ; Traitement/épuration ; Biogaz ; Digesteur / Méthaniseur

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- n° 464
Cote CLER : B1
"Le centre de recherche, qui est créé conjointement par Enerkem, la ville d'Edmonton et le Alberta Energy Research Institute (AERI), se concentrera sur le développement et la démonstration de nouveaux procédés de conversion catalytique pour la production de biocarburants et de produits chimiques verts à partir de déchets industriels et de déchets solides municipaux. Ce centre sera adjacent à l'usine commerciale de transformation de déchets en biocarburants qui est prête à être construite et qui produira, à terme, 36 millions de litres d'éthanol par année. Le centre de recherche fait partie d'une initiative d'envergure qui comprend aussi une usine commerciale de production de biocarburants à partir de déchets qui sera construite par Enerkem GreenField Alberta Biofuels, ainsi qu'une usine de traitement de déchets, actuellement construite par la Ville d'Edmonton. ""Enerkem est fière d'être un partenaire dans ce projet innovateur qui permettra la réduction de l'enfouissement des déchets et des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que la production de carburants de transport verts,"" dit Vincent Chornet, président et chef de la direction d'Enerkem. Enerkem réalisera une partie de ses travaux de recherche dans ce centre. Les travaux seront dirigés par M. Esteban Chornet, co-fondateur d'Enerkem et chercheur dans le domaine de la catalyse thermique pour le développement de carburants alternatifs à partir de déchets. La construction du centre devrait être achevée au premier trimestre de l'année 2010. "[-]
"Le centre de recherche, qui est créé conjointement par Enerkem, la ville d'Edmonton et le Alberta Energy Research Institute (AERI), se concentrera sur le développement et la démonstration de nouveaux procédés de conversion catalytique pour la production de biocarburants et de produits chimiques verts à partir de déchets industriels et de déchets solides municipaux. Ce centre sera adjacent à l'usine commerciale de transformation de déchets en ...[+]

Biocarburant ; Canada ; Construction ; Coût d'investissement ; Déchet ; Déchet industriel ; Déchet ménager ; Éthanol ; Laboratoire ; Organisme ; Recherche ; Usine de fabrication/production

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- n° 170909
Cote CLER : A2
Le 10 septembre dernier, ont commencé les travaux de construction d'une usine de méthanisation sur le territoire de la communauté de communes du Mené dans les Côtes d'Armor. Baptisé Geotexia, le projet a été initié par des habitants regroupés au sein de l'association Mené Initiatives Rurales. Il a très vite reçu l'appui des 32 agriculteurs de la coopérative CUMA Mené Energie en manque de place pour l'épandage de leurs effluents. Ces derniers, épaulés par l'Association d'Initiatives Locales pour l'Energie et l'Environnement et l'Ademe, ont à leur tour réussi à convaincre les industries agroalimentaires de la région de traiter ensemble leurs effluents et co-produits. Après 10 ans de montage technique et administratif, de réunions publiques et de discussions avec les associations de protection de l'environnement et les riverains, la réflexion aboutit aujourd'hui à la construction d'une usine de méthanisation capable d'accueillir à la fois des déchets organiques d'origines agricoles, municipales et industrielles. Au total, l'usine Géotexia accueillera 75.000 tonnes de déchets dont 35.000 tonnes de lisiers et 40.000 tonnes de matières d'agro-industries et de collectivités. Ces déchets seront mélangés dans un méthaniseur. L'unité de traitement permettra de valoriser les déchets sous forme de biogaz qui alimentera deux turbines de production d'électricité de 1,3 MW. Cette électricité sera revendue à EDF et injectée sur le réseau. Le résidu de la méthanisation (digestat) sera ensuite centrifugé. La partie solide sera valorisée sous forme de compost. Au final, l'unité de traitement devrait en produire 7.000 tonnes par an. La partie liquide (3.000 tonnes par an) sera quant à elle épurée sur place. Avec une teneur en nitrates inférieure à 10 mg/l, cette eau devrait servir à irriguer 14 hectares de cultures énergétiques pérennes, principalement des taillis à très courte rotation de saule. Ces plantations serviront à l'alimentation de chaufferies bois industrielles locales. Le projet Geotexia est porté par trois actionnaires regroupés au sein d'une société du même nom Geotexia Mené : la Cuma Mené Energie (34%), le groupe IDEX (32%) qui sera également l'exploitant de l'usine et la Caisse des dépôts et consignations (34%). 14,6 millions d'euros sont nécessaires à la réalisation de l'usine. L'Ademe, l'Agence de l'eau et le Feder subventionnent le projet à hauteur de 29% des investissements. Le reste sera financé par l'emprunt (Crédit agricole, Crédit Mutuel de Bretagne, OSEO et le Crédit Coopératif). Le Conseil Régional de Bretagne et le Conseil Général des Côtes d'Armor ont garanti les emprunts à hauteur de 1 million d'euros et la communauté de communes du Mené a cédé le terrain de construction à Géotexia. L'exploitation du site débutera en mai 2011 pour un chiffre d'affaires prévisionnel de 4 millions d'euros avec 4 salariés au démarrage. La méthanisation collective encore rare en France : L'usine Geotexia sera l'une des premières en France à mettre en application le principe de la « méthanisation collective » ou « centralisée ». Outre les avantages intrinsèques à la méthanisation que sont la production d'énergie renouvelable, la limitation des émissions de gaz à effet de serre et notamment du méthane et le retour au sol de la matière organique, la méthanisation collective est particulièrement intéressante pour les élevages et entreprises de petite et moyenne taille, pour lesquelles une solution individuelle performante est hors de portée financière. Les économies d'échelle qu'elle permet améliorent la rentabilité économique des projets, l'un des principaux freins au développement de la méthanisation en France. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que ces installations sont des équipements industriels qui peuvent avoir des impacts sur leur environnement au même titre qu'une usine de traitement classique. La mutualisation des déchets va souvent de pair avec des installations de grandes tailles qui nécessitent les autorisations adéquates et par conséquent des montages administratifs plus longs. Une taille conséquente peut également inquiéter les riverains. Un projet similaire prévu en 2004 à Lannilis dans le Finistère a d'ailleurs été avorté face à la colère des habitants. Cette usine aurait traité plus du double de lisier et de déchets que ce qui est prévu pour Géotexia. Près d'une soixantaine d'agriculteurs y étaient associés.[-]
Le 10 septembre dernier, ont commencé les travaux de construction d'une usine de méthanisation sur le territoire de la communauté de communes du Mené dans les Côtes d'Armor. Baptisé Geotexia, le projet a été initié par des habitants regroupés au sein de l'association Mené Initiatives Rurales. Il a très vite reçu l'appui des 32 agriculteurs de la coopérative CUMA Mené Energie en manque de place pour l'épandage de leurs effluents. Ces derniers, ...[+]

Actionnaire / Action ; Agriculteur ; Agroalimentaire ; Biogaz ; Bretagne ; Chaufferie bois ; Collectivité locale ; Commune / Ville ; Concertation sociale ; Coopérative ; Coproduit / Sous-produit ; Coût d'investissement ; Déchet ; Déchet agricole ; Déchet industriel ; Déchet ménager ; Déchet organique ; Effluent ; Exploitation ; Industrie ; Installation collective ; Lisier / Excrément animal ; Production d'électricité ; Réalisation ; Société d'exploitation ; Tailli Courte Rotation - TCR / TTCR ; Turbine à gaz ; Usine de méthanisation

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- n° 1162
Cote CLER : B2
Le groupement d'intérêt scientifique (GIS) sur les bioénergies de Haute-Normandie a été inauguré début octobre, à Rouen (76). Il rassemble 7 partenaires et aura dans un premier temps pour but de soutenir le développement du pôle d'excellence rurale du pays de Bray, que l'appel à propositions du gouvernement avait retenu à l'automne. Celui-ci prévoit une unité de co-méthanisation d'effluents agricoles, de déchets organiques industriels et des résidus urbains.[-]
Le groupement d'intérêt scientifique (GIS) sur les bioénergies de Haute-Normandie a été inauguré début octobre, à Rouen (76). Il rassemble 7 partenaires et aura dans un premier temps pour but de soutenir le développement du pôle d'excellence rurale du pays de Bray, que l'appel à propositions du gouvernement avait retenu à l'automne. Celui-ci prévoit une unité de co-méthanisation d'effluents agricoles, de déchets organiques industriels et des ...[+]

Biogaz ; Boue d'épuration ; Chauffage ; Cogénération biogaz ; Coopérative ; Déchet industriel ; Déchet ménager ; Déchet organique ; Effluent ; Haute Normandie ; Huile végétale ; Maraîcher / serre ; Usine de méthanisation

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- n° 848
Cote CLER : B1
"Plusieurs filières permettent la valorisation énergétique des déchets et du biogaz : la cogénération d'électricité et de vapeur à partir de l'incinération des déchets, la valorisation du biogaz de décharge, la filière des combustibles solides de récupération... - Un incinérateur ""écologique"" chauffe et éclaire Lausanne, - Déchets solides broyés et combustibles solides de récupération comme sources d'énergie, - Des DIB (Déchets Industriels Banals) pour chauffer Oslo"[-]
"Plusieurs filières permettent la valorisation énergétique des déchets et du biogaz : la cogénération d'électricité et de vapeur à partir de l'incinération des déchets, la valorisation du biogaz de décharge, la filière des combustibles solides de récupération... - Un incinérateur ""écologique"" chauffe et éclaire Lausanne, - Déchets solides broyés et combustibles solides de récupération comme sources d'énergie, - Des DIB (Déchets Industriels ...[+]

Belgique ; Biogaz ; CET - Centre d'Enfouissement Technique ; Cogénération ; Stockage de déchet ; Déchet ; Déchet industriel ; Incinération ; Réseau de chaleur ; Suisse ; Valorisation des déchets ; Valorisation énergétique

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- n° 1655
Cote CLER : B2
Depuis quelques jours, la briqueterie d'Imerys terre cuite à Malby, près de Roanne (42), cuit près du tiers de sa production grâce au biogaz du site mitoyen où Sita Mos enfouit, sur 20 ha depuis 1976, quelque 90 000 tonnes de déchets par an (ordures menagères, boues de STEP et déchets industriels)

Biogaz ; Boue d'épuration ; Brique / Pierre / Terre ; Brûleur ; CET - Centre d'Enfouissement Technique ; Déchet industriel ; Déchet ménager ; Entreprise ; Fabrication ; Procédé de fabrication ; Réalisation ; Rhône Alpes

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- n° 250805
Cote CLER : B5
"France Sur le site de ""Actu-environnement"" (dont la Newsletter vient de sortir) http://www.actu-environnement.com/ae/articles/valorisation_dechet_biogaz/IKOS_GAS.php4 VALORISER LE BIOGAZ ISSU DE LA METHANISATION DES ORDURES MENAGERES ET DECHETS INDUSTRIELS BANALS Publié le 24/08/2005 Alors que la France est en retard dans la valorisation du biogaz par rapport à l'Allemagne, la Belgique ou bien l'Espagne, G.A.S. Environnement, le spécialiste dans la valorisation des biogaz, s'est associé à IKOS Environnement, PME Normande familiale et indépendante, pour produire de l'énergie électrique et thermique à partir de biogaz venant d'un Centre de Valorisation des Déchets. Avec son Centre de Valorisation des Déchets (CVD) de Fresnoy-Folny en Seine-Maritime (76) ouvert en 1997, la société IKOS Environnement propose des services de gestion des déchets aux collectivités locales et aux industriels : CET de classe 2 et 3, centre de tri, plateforme de regroupement et plateforme de compostage. Le CVD traite 70.000 tonnes de déchets par an. La société IKOS Environnement travaille également depuis 10 ans à la modernisation du métier du stockage. Le CVD propose désormais un processus de traitement des déchets ménagers et assimilés par méthanisation en cellule. La méthanisation des déchets est un procédé biologique de dégradation de la matière organique par des micro-organismes. Naissant de cette décomposition, le biogaz de décharge est essentiellement composé d'azote et surtout de méthane (55%), gaz explosif, dangereux. De plus, il est gaz à effet de serre 21 fois plus de que le dioxyde de carbone. Dans les centres de traitements classiques, le biogaz est simplement brûlé grâce à une torchère. Au contraire, Le procédé mis en place par IKOS Environnement et G.A.S.Environnement a donc un double intérêt : il permet de stabiliser les déchets ménagers résiduels et d'optimiser la valorisation avec la valorisation énergétique du biogaz. Encore à l'état de site pilote, le CVD permet déjà de valoriser 65% des OM et DIB et de n'obtenir que 35% de déchets, dès lors considérés ultimes. La valorisation énergétique assurée par le centre de méthanisation permet également de passer de l'appellation CET 2 (Centre d'Enfouissement Technique) à celle de CSDU 2 (Centre de Stockage des Déchets Ultimes). En effet selon l'article L 541-1 du Code de l'Environnement, le déchet ultime est défini comme un déchet, résultant ou non du traitement d'un déchet, qui n'est plus susceptible d'être traité dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux. Ultime, le déchet est stocké dans un CSDU. L'ancienne appellation de CET, perdure pour le stockage des déchets dont la valorisation n'est pas encore viable Techniquement ou économiquement. L'industrialisation du procédé actuellement en cours de demande d'autorisation de construction, devrait présenter un rendement de 80% pour seulement 20% de déchets ultimes. Le procédé par méthanisation en cellule breveté se déroule en 3 étapes. Pré-traitement des déchets Le prétraitement permet notamment de contrôler les déchets entrants, de trier les déchets valorisables mal orientés et d'optimiser les déchets pour la méthanisation. Un soin tout particulier est apporté à la limitation des émissions de poussières. Méthanisation en cellule des déchets La technique fonctionnant sur un cycle de 3,5 ans consiste en un traitement biologique assuré par remplissage, décomposition biologique puis évacuation et contrôle de déchets en cellules (compartiments). Le biogaz est récupéré pendant la phase de décomposition biologique. L'optimisation du processus de dégradation de la matière organique conduit par ailleurs à une production de biogaz supérieure à celle d'un CET classique. Le Moteur à Gaz développé par G.A.S. Environnement Photo : Cogiterra © biogaz est récupéré par IKOS Environnement est acheminé jusqu'au moteur à gaz développé par la société G.A.S Environnement pour entraîner un alternateur et produire de l'électricité. L'électricité est réinjectée dans le réseau EDF. La valorisation énergétique permet ainsi de supprimer les GES émanant du centre d'enfouissement et de produire de l'électricité sans utiliser aucune énergie fossile. D'une puissance de 626 kW (équivalent de 1.200 foyers) le centre assure une production annuelle d'environ 4,5 à 5,0 millions de kWh. Quant à la chaleur produite, elle est également réutilisée (cogénération) pour les besoins du site et notamment pour l'alimentation du procédé de méthanisation. Dès le premier mois suivant sa mise en route, la disponibilité de l'installation a atteint 91,5%, indique Xavier Joly, Directeur général de G.A.S Environnement. G.A.S. Environnement se rémunère par la vente d'énergie électrique au réseau électrique, et rémunère IKOS Environnement, exploitant du centre de stockage pour la mise à disposition du biogaz. La valorisation des biogaz apporte une rémunération stable sur 15 ans aux budgets de fonctionnement des collectivités en contrepartie de la mise à disposition des biogaz, ajoute Xavier Joly. Notons toutefois que le procédé est viable pour un centre traitant plus de 50.000 tonnes de déchets par an. Post-valorisation des déchets Après décomposition, les déchets dégradés sont extraits de leur cellule pour subir le déferraillage et le criblage, qui permettent de séparer les déchets ultimes de la fraction fine (matrice terreuse) valorisable. Après maturation et contrôle de ses caractéristiques chimiques, la matrice terreuse est réutilisée comme matière dans différents domaines : remblai pour les Travaux Publics, matériau de couverture de CSDU, réaménagement de sites industriels et CSDU de classe 3. Ce procédé augmente les quantités de sous-produits valorisés comparativement à un centre de stockage traditionnel, indique Paul LHOTELLIER, l'un des dirigeants de la société IKOS Environnement, soulignant encore que l'application de cette technique au centre de stockage de déchets ménagers résiduels augmente la pérennité du site. Par ailleurs, plusieurs techniques respectueuses de l'Environnement sont utilisées pour gérer le site : un rapace captif éloigne rongeurs et oiseaux attirés par les déchets organiques, le traitement des eaux pour l'épuration des rejets industriels est assuré par phytorémédiation (capacité de certaines plantes à fixer ou accumuler les métaux lourds) alors que les camions roulent au colza. Le procédé novateur développé en partenariat par ces deux PME et appuyé financièrement par l'ADEME, la région Haute Normandie et FEDER (UE) ouvre de nouvelles portes pour la modernisation de la gestion des déchets résiduels en France et plus spécifiquement dans les zones à faible densité de population. Pourtant en France, comparativement aux autres pays (Allemagne notamment), le frein à la valorisation du Biogaz reste le faible prix du tarif de rachat de l'électricité par EDF (avec environ 0,3 centime/kw il est le plus bas d'Europe). Pour que la filière Biogaz se développe et devienne financièrement plus intéressante, il reste au citoyen à mieux trier et aux industriels à commercialiser des écoproduits (pot de yaourt en amidon de maïs par exemple) et bien sûr à diminuer la quantité d'emballages des produits : à l'heure actuelle, chaque citoyen européen est responsable, directement ou indirectement, volontairement ou non, de la production de près d'un demi-kilo de déchets d'emballages par jour. D.A & C.S En savoir plus : • IKOS Environnement est une structure familiale et indépendante, elle emploie 400 personnes qui génèrent un chiffre d'affaires annuel de plus de 60 millions d'euros. http://www.ikos.fr   • G.A.S. Environnement SA et sa maison mère G.A.S. Energie technologie GmbH capitalisent 20 ans d´expertise dans la valorisation des biogaz. 500 installations de valorisation de biogaz ont déjà été mises en place dans toute l´Europe (Allemagne, Belgique, Norvège, Espagne, etc.…). http://www.gas-environnement.fr "[-]
"France Sur le site de ""Actu-environnement"" (dont la Newsletter vient de sortir) http://www.actu-environnement.com/ae/articles/valorisation_dechet_biogaz/IKOS_GAS.php4 VALORISER LE BIOGAZ ISSU DE LA METHANISATION DES ORDURES MENAGERES ET DECHETS INDUSTRIELS BANALS Publié le 24/08/2005 Alors que la France est en retard dans la valorisation du biogaz par rapport à l'Allemagne, la Belgique ou bien l'Espagne, G.A.S. Environnement, le spécialiste ...[+]

Biocarburant ; Biogaz ; CET - Centre d'Enfouissement Technique ; Déchet industriel ; Déchet ménager ; Eau usée ; Filtration de l'eau ; Région française administrative ; Haute Normandie ; Méthanisation ; Moteur à gaz ; Production d'électricité ; Réalisation ; Tarif d'achat ; Valorisation des déchets ; Valorisation énergétique

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