Déjà dynamisée par le tarif d'achat de l'électricité de 2006, la filière biogaz voit se développer de nombreux projets, que ce soit dans le milieu agricole, au sein des collectivités, dans l'industrie ou sur des sites de stockage des déchets. Les acteurs proposent aussi de nouvelles solutions spécifiques, par exemple pour le traitement du biogaz ou dans le cadre de travaux de recherche. Mais certaines contraintes restent à lever, comme pour le biogaz carburant. - 2009, l'année du biométhane ? : Bien que ce soit un procédé éprouvé depuis longtemps, la méthanisation peine à se développer en France. Les impulsions tarifaires données en 2006 et les objectifs du Grenelle Environnement font naître des projets mais l'hexagone reste loin derrière les leaders européens. - Méthanisation agricole, des obstacles demeurent : en France, la méthanisation agricole démarre doucement. Nombre d'agriculteurs commencent à trouver un intérêt économique et environnemental à développer une unité de méthanisation sur leur exploitation. - Collectivités locales, une bonne filière complémentaire : la méthanisation des déchets a le vent en poupe auprès des collectivités locales. Actuellement, 19 usines sont en fonctionnement ou verront le jour prochainement en France. Tour d'horizon de 3 projets: Amétyst à Montpellier (34), Ovade à Bourg-en-Bresse (01) et l'usine de méthanisation de Blanc-Mesnil (93) dont l'appel d'offres est en cours. - Petit-lait, mais costaud : récompensé par un trophée des Technologies économes et propres de l'ADEME, la fromagerie Verdier traite son lactosérum par méthanisation et par digestion aérobie. Un bon exemple d'analyse globale d'un projet pour la filière biogaz utilisant les déchets et effluents industriels. - Cogénération dans la papeterie Otor à Rouen (76). - Une cogénération durable, de 130 kWe à 2 MWe : Eneria, leader de la cogénération française (100 000 moteurs vendus dans le monde). - Déchets sous terre, biogaz dans l'air : le traitement des ordures ménagères est en France au coeur de la problématique d'un très grand nombre de régions. Les installations de stockage des déchets non dangereux disposent d'un capital de biogaz valorisable considérable. - De l'innovation dans l'épuration : le traitement amont du biogaz coûte de l'argent mais ce n'est pas forcément un luxe. En effet, les impuretés contenues dans le biogaz peuvent abîmer les moteurs ou les turbines, réduire leurs performances et augmenter les coûts de maintenance. Même si certains traitements existent depuis un long moment, ils sont actuellement rejoints par des technologies innovantes ayant parfois déjà fait leurs preuves dans d'autres pays. - Biogaz carburant, un potentiel à développer : s'il est traité en amont, le biogaz peut aisément se transformer en biométhane carburant. Le potentiel existe, le coût n'est pas insurmontable, mais la filière GNV peine à démarrer en France. Une condition pourtant essentielle pour favoriser le débouché carburant par rapport à la valorisation électrique qui bénéficie du tarif d'achat.
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Déjà dynamisée par le tarif d'achat de l'électricité de 2006, la filière biogaz voit se développer de nombreux projets, que ce soit dans le milieu agricole, au sein des collectivités, dans l'industrie ou sur des sites de stockage des déchets. Les acteurs proposent aussi de nouvelles solutions spécifiques, par exemple pour le traitement du biogaz ou dans le cadre de travaux de recherche. Mais certaines contraintes restent à lever, comme pour le ...
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